« À chaque fois que je vois un logo Plan International, je ne peux m'empêcher de sourire.
Ce logo me rappelle les années 1990, lorsque j'ai été photographiée pour la première fois pour mon dossier de parrainage. Je tenais la main de ma mère et je souriais au photographe. Je sais aujourd’hui que ce jour là a changé ma vie pour toujours. Je suis aujourd’hui avocate et je remercie Plan International de m'avoir offert tant d'opportunités.
La première lettre que j'ai reçu de ma vie venait de mon parrain japonais. Je me rappelle comme je l'ai montrée fièrement à tout le monde. Nous étions tous émerveillés et voulions toujours plus de lettres. Je montrais à mes amis comment la vie était au Japon et je suis devenue un puits de culture dans ma communauté : je savais tout du japon, des paysages aux habitants et à la culture.
Ces lettres ont façonné et influencé le choix de ma profession.
Ces lettres m'ont véritablement inspirées. Elles m'ont poussé à travailler dur. Ces lettres m'ont aussi aidé à améliorer ma grammaire.
D'un certain point de vue, ces lettres ont façonné et influencé le choix de ma profession. En améliorant mon anglais, j'améliorais mes résultats et je gagnais confiance en moi. En tant qu'enfant parrainée, j'ai eu la possibilité de discuter de longues heures avec les animateurs communautaires. J'ai appris beaucoup sur les abus d'enfants, la protection des enfants et surtout leur participation indispensable au développement communautaire.
En 2009, j'ai été diplômée de l'Université de droit de Fort Hare et je suis aujourd’hui procureure, dépendant du ministère de la Justice et des affaires parlementaires. En tant que procureure, je suis un avocat d'Etat et ma passion, c'est de défendre les moins privilégiés auprès de la cours. Les cas qui me tiennent le plus à cœur sont les affaires d'abus d'enfants et les violations des droits des femmes.
Dans ma communauté, je suis un modèle parmi les filles et les enfants, étant la première à être arrivée à sortir de la pauvreté, la première fille à accéder aux études supérieures... En tant que fille, je sais que j'ai ouvert la voie à d'autres. Rien n'est impossible. Mon souhait est d'ouvrir un cabinet et de continuer à travailler en partenariat avec des organisations comme Plan International, qui agissent en faveur des droits des enfants, et en particulier des filles.
En 2011, j'ai eu la 3e place du prix du juriste de l'année organisé par le Procureur général ! Tout cela n'aurait pas eu lieu s'il n'y avait pas eu quelqu'un au Japon qui m'avait aidé à réaliser mon potentiel. Je remercie Plan International de tout mon cœur. »