Parrainer un enfant, c’est parrainer une communauté à travers lui. Avec cette rencontre, tout est devenu plus concret. En partageant un peu de son quotidien, j'ai pu me faire une meilleure idée de la vie de ma filleule, rencontrer sa famille et comprendre comment son village s'organise...
"Quand j'ai rencontrée In, ma filleule de Plan International, elle avait 13 ans. À l'époque de ma visite, elle vivait seulement avec sa petite soeur et sa maman: ses frères aînés et son père avaient quitté la maison pour quelques mois afin de gagner l’argent qui fait vivre la famille.
In débutait chaque jour sa journée à 6 heures afin de prendre à pied le chemin de l’école où elle suivait les cours pendant la matinée. En rentrant, elle s’occupait de la vaisselle, du linge et faisait paître le buffle familial, ce qui l’occupait tout l’après-midi avant la préparation du repas du soir. Une fois toutes ces tâches accomplies, In faisait ses devoirs avant de se coucher. Je l'ai trouvée très courageuse. Son rêve était de pouvoir continuer ses études et d’apprendre un métier afin d’avoir une vie moins dure que celle de ses parents et grands-parents. Mais son souhait le plus cher était aussi de voir la mer.
La journée a été très riche en émotions. La chance que j’ai eue, est que cette petite fille est très extravertie, très communicative et curieuse de tout. Elle a été géniale de briser la glace en me prenant tout de suite la main. Elle ne l’a plus lâchée comme si pour elle, c’était essentiel."
Les impressions de Marie Gillain après s'être rendue au Vietnam avec Plan International
Aujourd'hui, In est majeure et Marie Gillain parraine une autre petite fille au Vietnam.