« Je connais l’ONG Plan International depuis 17 ans ! J’ai d’abord parrainé un enfant au Népal pendant 7 ans. Puis j’ai décidé de mettre ma passion des voyages et du vélo au profit des droits des enfants et particulièrement des droits des filles. J’ai commencé mon 1er périple à vélo en mai 2012 à Vancouver au Canada. Je suis remonté vers le nord jusqu’à l’Arctique avant de redescendre jusqu’à la frontière mexicaine. Ensuite je suis rentré en France.
C’est à ce moment qu’avec Plan International, nous avons organisé mon 2ème voyage en Amérique Centrale, en 2013, afin d’y rencontrer les enfants et les familles bénéficiaires des programmes de développement. J’ai donc parcouru le Mexique et la frontière entre le Panama et la Colombie.
Le 3ème voyage, je l’ai commencé en février 2014. J’ai sillonné la République Dominicaine, Haïti, la Colombie, l’Equateur, le Pérou. J’ai tout organisé avec les équipes de Plan International avant mon départ et sur place : les visites des communautés, des bureaux de l’ONG et des écoles. Ensuite j’ai traversé la forêt amazonienne pour me rendre au Venezuela et au Suriname. Je suis arrivé en Guyane française en novembre 2014.
J’ai commencé mon dernier voyage en août 2015 et je l’ai fini le 23 avril dernier ! Cette fois-ci j’ai rencontré les communautés et les enfants soutenus par Plan International au Pérou, en Bolivie, au Paraguay, en Uruguay et au Brésil.
En tout, c’est 60 000 km parcouru à vélo !
La rencontre qui m’a le plus marqué
La rencontre qui m’a le plus marqué, c’est ma première visite d’une école en Honduras. C’était vraiment le premier contact avec les enfants sur le terrain. J’apportais une centaine de jouets. Juste le fait d’apporter cela et d’entendre les enfants crier de joie… C’était poignant ! Cela faisait chaud au cœur ! Il y avait des enfants parrainés par Plan International, mais ils ne le sont pas tous malheureusement, alors leur apporter des jouets à tous, c’était extraordinaire pour eux. Je me souviens de cette petite fille à la fin de la visite. Elle est venue me parler, m’a pris le visage entre ses mains et m’a demandé : " Tu veux être mon parrain ? Mes camarades ont tous un parrain. Et moi je n’en ai pas. " Je suis resté sans voix. Un moment pareil, ça reste gravé à vie !
En tout, c’est 60 000 km parcouru à vélo !
Plan International est indissociable de mon voyage !
Je me souviens aussi lorsque j’étais à Lima au Pérou, une journaliste est venue me voir et m’a dit : " Voici ma contribution pour Plan International " en me donnant une centaine de stylos à amener à Cuzco, une ville dans les montagnes au sud du pays. Cela ne paraît pas difficile, sauf que j’étais à vélo. J’avais déjà 70 kg de matériel dans mes sacoches ! Mais je n’ai pas pu refuser parce que c’était pour les enfants ! J’ai donc promis de les apporter là-haut en haut des montagnes.
Ces voyages ne sont pas si faciles qu’ils ne paraissent
Le plus dur, c’est quand des personnes considèrent mon périple à vélo comme des vacances. C’est vrai qu’il y a de magnifiques paysages et de très belles rencontres mais il y a aussi des journées avec des galères. Mais ce n’est pas ça le plus important. Par exemple, quand j’étais dans une tempête de neige au Pérou, il m’était vraiment difficile de continuer, mais j’étais obligé de pédaler, d’avancer, parce que, de l’autre côté de la montagne, il y avait des enfants qui m’attendaient. Et ça, ça me motivait ! C’est ce qui a fait la différence!
Ce que je dis toujours dans les écoles, dans les conférences et lors des visites dans les bureaux de Plan International : les rêves sont faits pour être vécus avec les yeux grands ouverts. L’année dernière au Pérou, avec les équipes de l’ONG à Lima et à Cuzco, nous avons utilisé cette phrase lors d’un évènement. Chaque enfant et chaque participant a écrit ses rêves sur un morceau de tissu. À la fin, tous les tissus ont été cousus ensemble pour en faire une immense couverture. C’était magnifique !
Le message que je voudrais faire passer
L’accès à l’éducation est, pour moi, la chose la plus importante qui soit. Chaque effort qui peut être réalisé pour donner la main à un enfant fera la différence.
Le message que je voudrais faire passer est simple : les dons collectés par l’ONG servent à aider un village, une école, in fine des enfants, et une communauté toute entière. Car c’est l’accès à l’éducation qui permet à une région ou à un pays de sortir de la pauvreté. Grâce à une meilleure formation, les jeunes accèdent plus facilement à un travail décent et les filles à un avenir meilleur. Une meilleure éducation pour ces jeunes les aide aussi à mieux connaître et défendre leurs droits. L’accès à l’éducation est, pour moi, la chose la plus importante qui soit. Chaque effort qui peut être réalisé pour donner la main à un enfant fera la différence. »
L’aventure de Laurent Simon aux côtés de Plan International est loin d’être finie. Notre généreux parrain reprendra la route de l’Amérique du Sud avec son fidèle vélo et son drapeau aux couleurs de notre organisation cet été « pour continuer son rêve d’enfant » et pour aider à en réaliser bien d'autres.
Pour suivre toutes les péripéties des voyages de notre parrain engagé, visitez son blog : La petite rose des vents