Grâce à Plan International, je n’ai plus à manquer les cours, car l'eau potable est seulement à cinq minutes de chez moi.
« Avant que le camion et sa pompe à eau ne soient installés près de la maison, je devais marcher 3 heures pour aller chercher de l'eau potable. Comme je suis la seule fille de la maison, c’est à moi que revient cette tâche ennuyeuse. Tous les matins, je rapportais un jerrican d'environ 25 litres à la maison, puis je me rendais à l'école. J’avais l'habitude d'être très en retard en classe et de manquer les cours. Sur le chemin du retour, je devais de nouveau aller chercher de l’eau.
Je détestais y aller car des garçons me jetaient des pierres, même quand j’étais accompagnée de mes amies. Je devais y aller avec un adulte pour être plus tranquille, mais cela n’était pas toujours possible. Cela me faisait vraiment peur.
Arriver en retard et manquer les cours n’était pas une bonne chose pour mon avenir professionnel, et aller chercher de l’eau en rentrant de l’école me fatiguait beaucoup ; c’était difficile de me concentrer sur mes devoirs le soir.
Depuis que Plan International a installé la pompe à eau près de la maison, je n’ai plus peur et je peux enfin me concentrer sur mes études. Obtenir un bon enseignement est vraiment important pour moi.
Grâce à Plan International, je suis beaucoup plus heureuse, je peux espérer réaliser mon rêve de devenir médecin. Il faudrait plus d’initiatives comme celle-ci car beaucoup de filles n’ont pas accès à l’eau potable et doivent parcourir des kilomètres chaque jour pour aller en chercher : elles arrivent épuisées à l’école et il devient alors difficile de se concentrer et de progresser. »
L'école, dans laquelle se rend Shesheg est financée par le programme de parrainage des enfants de Plan International Ethiopie. À ce jour, 333 familles et 1 665 personnes ont bénéficié d’un approvisionnement local en eau potable.