Plan International est extrêmement inquiet de voir que les jeunes filles kidnappées n'ont toujours pas retrouvé leur foyer et leur famille. En tant qu'organisation internationale d'aide à l'enfance, nous condamnons vigoureusement les multiples atteintes à leurs droits.
Chaque enfant – garçon ou fille - a le droit d'apprendre dans un environnement sain et en sécurité afin de développer son potentiel. Personne ne devrait priver un enfant de ce droit.
Chaque jour à travers le monde, les droits des enfants, spécialement des filles, sont violés. Toute ne font pas l'actualité, mais leur gravité n'en est pas moindre.
Des chiffres sur l'éducation alarmants
1 fille sur 5 dans le monde n'a pas accès à l'éducation. L'extrême pauvreté, le mariage précoce, les discriminations et les violences en sont les causes. Cela est évidemment injuste mais cela représente également la perte d'un potentiel économique aux conséquences lourdes.
Soutenir le droit des filles à une éducation de qualité est un des leviers permettant de contribuer à éradiquer la pauvreté.
L'éducation transforme la vie des filles, c'est pourquoi Plan International, à travers sa campagne Because I am a Girl,mène des actions de promotion de leurs droits. L'obtention de la première Journée internationale des droits des filles a été une première victoire dans la reconnaissance des droits des filles.
La campagne soutient 4 millions de filles pour qu'elles aient accès à une éducation, des compétences et l'accompagnement dont elles ont besoin pour passer d'une situation de pauvreté à une situation d'opportunités.
L'appel de Plan International
Nous demandons donc au gouvernement Nigérian de redoubler d'efforts pour libérer toutes les jeunes filles enlevées et les ramener dans leur foyer en toute sécurité. Nous appelons aussi la communauté internationale à apporter leur aide au gouvernement Nigérian dans cette entreprise. Nous encourageons tous les citoyens du monde à condamner ces enlèvements qui sont une violation des droits de l'Homme.
La situation de ces filles est notre problème. Nous demandons au gouvernement Nigérian de ramener le plus rapidement possible ces filles dans leur foyer.