La question de l'emploi des jeunes en zone défavorisée de Delhi
Dans certaines zones de Delhi, les jeunes n'ont ni accès à une formations professionnelles de qualité, ni à des opportunités professionnelles. Aujourd'hui, seuls 5% de la population active indienne ayant entre 20 et 24 ans a suivi une formation professionnelle. Manque d'offres de formations, difficultés d'accès à ces formations pour les jeunes défavorisés, ce cocktail est propice au développement des emplois informels.
La situation des filles est encore plus critique. Elles sont l'objet de normes sociales discriminatoires. Les pères de familles, très conservateurs, veulent marier leurs filles rapidement, et ne souhaitent pas qu'elles travaillent car c'est très mal vu. Seuls 29% d'entre elles participent à la vie économique.
L'éducation des filles, premier pas vers l'emploi
Plan International a choisi d'agir pour ces jeunes défavorisés, dont ces jeunes filles victimes de discrimination à l'éducation, en leur proposant des formations professionnelles adaptées aux besoins du marché. La première étape est donc de convaincre les parents de laisser leurs filles aller à ces formations, il faut leur faire comprendre que l'éducation des filles est une chance. Ce sont quelques ONG locales partenaires de Plan International qui se chargent de mobiliser les jeunes susceptibles de participer aux formations, ainsi que la sensibilisation de leurs parents. Ces ONG informent sur le contenu des formations et leurs débouchés. Puis les anciens élèves ayant trouvé un poste décent, permettront à leur tour de sensibiliser d'autres jeunes, en formant des associations d'anciens élèves.
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