Tacloban, décembre 2013.
Le port de Tacloban a été complètement détruit par l'onde de tempête de 6 mètres de haut qui a succédé au typhon Haiyan. De nombreux bateaux ont échoué sur les terres. Tous ceux qui vivaient là ont perdu leur maison. Les corps ont été piégés sous les conteneurs et les gravats au milieu desquels les enfants et les adultes s'efforcent de tout nettoyer pour reconstruire leur maison. On entend des coups de marteau, et, au loin, la voix d'un homme qui chante.
San Antonio, décembre 2013.
Un père et ses enfants marchent à travers le village de San Antonio dans l''Est de Samar. Le petit village de pêche a été rasé par l'onde de tempête qui a succédé au typhon Haiyan. La majorité des habitants ont perdu leur maison. En période de catastrophe, les enfants sont davantage exposés aux maladies, aux accidents et à la violence. A San Antonio, 50 personnes sont mortes. On continuait de retrouver des cadavres un mois après le typhon. De nombreuses personnes vivent dans des centres d'évacuation et ont besoin d'eau, de nourriture et d'abris.
Tanuan, décembre 2013.
Le typhon Haiyan a frappé les Philippines un matin du 8 novembre 2013, avec un vent de 230 km/h. L'onde de tempête de six mètres de haut a balayé des communautés entières sur plus d'un kilomètre de terres. Environ 6 000 personnes ont perdu la vie et plus de 4 millions ont perdu leur maison. Parmi eux, la moitié était des enfants.
Palo, décembre 2013.
6 000 personnes ont été tuées par le typhon Haiyan et 5 millions ont perdu leur maison. Un mois après le typhon, les cadavres sont encore retrouvés, cachés sous les décombres. Dans le village côtier de Palo, des camions arrivent chaque jour avec de nouveaux sacs de corps. Ils sont déposés sur le site où ont lieu des enterrements improvisés par l'église. De nombreuses victimes sont des enfants. Le soir, les proches arrivent et allument des bougies pour leurs familles disparues.
San Antonio, décembre 2013.
Des enfants rénovant les bancs d'une église de San Antonio dans l'Est de Samar. « Les enfants, les adolescents et les adultes du village viennent ici tous les jours pour aider à réparer l'église. Plutôt que de vagabonder, cela leur permet de retrouver une routine quotidienne » explique Armida Reposar, une enseignante d'une école primaire qui a endossé le rôle de coordinatrice pour la jeunesse lorsque son école a été fermée.
Tanauan, novembre 2013.
Bilmar, 20 ans et son frère, 18 ans, se reposent sur le canapé familial. Leur maison a été détruite par le typhon Haiyan. Les adultes et les enfants ont pris part au nettoyage des gravats. Les écoles et les lieux de travail ont été fermés. Aujourd'hui la vie quotidienne se résume à trouver de l'eau potable, de la nourriture et des abris.
Pour voir ou revoir
Typhon Haiyan, la reconstruction un an après : première, deuxième et troisième série d'images.