Agir avant, durant et après la survenue de catastrophes
Le 14 mars, alors que le cyclone Pam détruisait les trois quarts des habitations dans le Sud-Ouest de l'océan Pacifique, avait lieu la 3ème conférence internationale de l'ONU sur la réduction des risques liés aux catastrophes naturelles à Sendai, au Japon.
Plan International a participé à cette conférence avec comme objectif d'influencer l'agenda post-2015 des programmes de réduction des risques dans le monde, pour une meilleure intégration des enfants dans la préparation et la réponse aux catastrophes naturelles.
L'événement tragique qui s'est produit dans le Vanuatu et les îles Salomon, Kiribati et Tuvalu nous rappellent l'importance de préparer les communautés, et surtout les enfants, à faire face aux catastrophes naturelles et de construire des habitats adaptés à celles-ci pour les protéger.
Comme Asako Osaki et Unni Krishnan, représentants de Plan International, l'ont recommandé à Sendai, nous devons agir avant, durant et après la survenue de catastrophes.
Il s'agit d'abord d'identifier les risques, puis de mettre en place des actions préventives visant à limiter les effets sur les populations les plus vulnérables, comme par exemple d'organiser des formations sur la prévention et la gestion des risques, de mettre en place de systèmes d'alerte, de comités de protection, de construire des routes d'évacuation, ou encore mettre en place des équipes d'intervention d'urgence.
Les enfants doivent être notre première préoccupation
« Comme toujours lors de tragédies, ceux sont les enfants qui sont les plus touchés, l'impact est disproportionné en termes de santé physique et psychologique. Ils traversent des événements traumatisants qu'aucun enfant ne devrait jamais avoir à vivre, et sont particulièrement vulnérables dans les semaines et les mois qui suivent une catastrophe comme celle-ci. », déplore Rohan Kent de Plan International en Australie.
Chaque année, près de 100 millions d'enfants sont affectés par des catastrophes et des milliers d'entre eux sont tués et blessés. Pourtant, alors qu'ils représentent environ la moitié de la population de ces pays et qu'ils sont parmi les plus vulnérables, ils sont souvent considérés comme des victimes impuissantes et très rarement associés à la prévention des catastrophes. Les filles et les femmes sont particulièrement préjudiciables faces aux catastrophes, notamment par l'exacerbation des inégalités et des violences.
Soucieux du respect de leurs droits, Plan International veut que les enfants et les jeunes fassent entendre leur voix et participent aux décisions qui les concernent.
Lors de la conférence de l'ONU sur la réduction des risques, Plan International a donné la parole à deux jeunes filles qui ont plaidé pour l'amplification de l'écoute des enfants et des filles, qui peuvent apporter des solutions simples et créatives pour aider à la préparation de l'urgence et ainsi réduire l'impact des catastrophes. L'une d'elle a notamment mis l'accent sur le véritable enjeu des écoles dans le cadre de la réduction des risques de catastrophe, puisque l'école est à la fois un lieu dangereux pour les enfants et un lieu propice à la prévention.
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