Cent cinquante dirigeants sont attendus au Sommet sur les Objectifs de développement durable (ODD) qui s'ouvre aujourd'hui à New York, et qui durera jusqu'au 27 septembre 2015.
Le sommet s'ouvrira sur le discours d'adoption des dix-sept objectifs de ce nouveau programme intitulé : « Transformer le monde : le Programme de développement durable à l'horizon 2030 ». Les différents objectifs qui vont être approuvés visent à lutter contre l'extrême pauvreté, à mettre en avant l'importance de la santé et l'éducation, et à maîtriser le réchauffement climatique.
Plan International a d'ailleurs pris part, en amont de l'adoption de l'ODD, au Sommet d'Oslo sur l'éducation pour le développement, afin de faire prendre en compte les objectifs de l'ODD et de l'OMD (Objectifs millénaires pour le développement) dans les politiques des dirigeants mondiaux.
Parmi les voix qui vont être entendues pour la mise en place de ces objectifs, neuf filles bénéficiaires des actions de Plan International vont prendre part au plaidoyer. Ces dernières sont invitées aux discussions par les gouvernements et les associations pour le développement locales. Elles représentent les filles les plus vulnérables de leurs pays.
L'autonomisation des filles, bien que mise de côté, constitue une prérogative essentielle du développement durable. Les filles sont confrontées à une double discrimination du fait de leur jeunesse et de leur genre. Les adolescentes des pays en développement sont souvent freinées par le mariage précoce, les mutilations génitales, les grossesses précoces et les violences sexuelles, ainsi que par le fardeau inégal des tâches domestiques.
Parmi ces filles, Sana, jeune Pakistanaise de 13 ans, interpelle : « Je suis la voix de millions de filles déscolarisées. »
L'éducation, un levier pour éradiquer la pauvreté
Pour Plan International, l'objectif est de faire valoir leurs droits à l'éducation aux 58 millions d'enfants et 70 millions d'adolescents qui n'y ont toujours pas accès. L'éducation est un droit fondamental et un levier indiscutable pour la croissance économique, l'éradication de la pauvreté et le développement durable, dont le manque de ressources et la mauvaise coordination entravent les progrès.
Plan International dénonce également le faible pourcentage (1%) des fonds humanitaires dédiés à l'éducation en situation d'urgence.