Deux camps sont actuellement présents à la frontière entre le Burundi et la Tanzanie : Nyarugusu et Nduta, accueillant près de 180 000 réfugiés. Là, de nombreux enfants ont vécu la perte d’un parent et restent traumatisés par les violences qui les ont obligés à fuir : à leur arrivée en Tanzanie, dans ces camps de réfugiés surpeuplés, ils ont besoin d’un support moral, de relations sociales positives et d’espoir pour le futur.
Plan International met en place des espaces sécurisés pour les enfants afin qu’ils puissent s’amuser et être scolarisés au sein du camp. L’ONG fait venir Clowns Sans Frontières pour soutenir les enfants par le rire et le jeu et les aider à guérir des traumatismes qu’ils ont subis.
Un groupe de huit clowns français s’est ainsi rendu en Tanzanie en novembre et décembre derniers dans les deux camps de réfugiés de Nyarugusu et de Nduta. Les enfants ont assisté à une dizaine de spectacles et à deux parades.
« Les clowns présents dans les camps de réfugiés peuvent fournir des moments de joie et de bonheur aux enfants, ainsi que leur donner une chance de retourner en enfance pendant un moment. Ils profitent aussi de leurs spectacles pour faire passer des messages de santé publique », explique Dr. Unni Krishnan, coordinateur des opérations d'urgence humanitaire pour Plan International.
« La musique, le théâtre, la danse, les sports et les arts sont très proche de la manière de vivre d’un enfant et peuvent les aider à s’exprimer et à participer de manière significative. Les performances réalisées par ces clowns procurent un soulagement immédiat aux enfants et aux adolescents à travers le rire et la joie, et favorise la confiance en soi, l’expression des émotions et le développement social. »
À l’occasion de leur retour de mission en Tanzanie, Plan International et Clowns Sans Frontières présenteront leurs travaux vendredi 18 décembre au musée Dapper à Paris.
Au programme : témoignage de l’équipe, discussion en présence d’experts sur la question des réfugiés et projection des photographies de Christophe Raynaud de Lage, qui à couvert la mission.
Entrée libre, inscription obligatoire.
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