Le fléau de la mortalité maternelle et infantile au Cambodge
En 2008, Vay Puth, 17 ans, est décédée en accouchant.Son bébé est également mort à la suite de complications auxquelles la sage-femme traditionnelle, non formée aux techniques modernes, n’a pu faire face.
La cause de ces décès ? L’éloignement géographique entre Vay Puth, qui vivait dans un village isolé et le centre de santé le plus proche, situé à plusieurs dizaines de kilomètres par des routes difficilement praticables.
Pourtant, cet exemple n’est malheureusement qu’un parmi tant d’autres. En effet, le Cambodge se bat depuis longtemps contre l’un des taux de mortalité maternelle les plus élevés d’Asie, faute de sages-femmes non formées, de déserts médicaux et du manque de qualité des soins prodigués.
Mettre au monde un enfant au Cambodge est si dangereux que les femmes comparent cet événement de la vie à une « traversée d’un fleuve ».
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Mais depuis la mort de Vay Puth, aucune femme ni enfants ne sont morts lors de la grossesse ou de l’accouchement dans ce village de 130 familles, vivant de la culture du riz.
« A la clinique de Prey, qui a été reconnue comme la meilleure des cliniques de la province de Siem Reap, plus de 450 femmes ont accouché depuis 2009 » s’enthousiasme l’infirmier Naroth Nan. « Et toutes ont survécu ainsi que tous les bébés. »
La raison de ce succès, le chef du village Chout Much l’attribue à la création par Plan International d’une clinique de santé dans le village voisin en 2009. Cette clinique, construite grâce à vos dons, est destinée aux 14 000 habitants des 12 villages alentours, et reste ouverte 24 heures sur 24.
« Avant, les femmes accouchaient à la maison avec l’aide de sages-femmes traditionnelles » explique Chlout Maich. « Maintenant, elles vont à la clinique. »
Les chiffres récents montrent que les efforts du gouvernement et des ONG sont payants : le ministère de la santé cambodgien indique que le taux de mortalité maternelle est maintenant de 206 pour 100 000 naissances, contre 830 en 1995.
Le parrainage permet à la clinique de vacciner les enfants, fournir des compléments alimentaires pour les mères et travailler avec les comités-santé au niveau des villages.
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