Zara, 13 ans, a dû rester cloitrée chez elle pendant deux ans sans aucun moyen de poursuivre son éducation.
La ville où Zara habite a été très affectée par les conflits qui ont débuté en décembre 2012 et par l’insécurité qui en a découlé. Cette situation a plongé le pays dans l’instabilité et a amené des milliers de personnes à fuir leurs maisons. Durant les années de conflits, beaucoup d’écoles ont été fermées et les enfants ont été forcés d’abandonner leur scolarisation. Parallèlement, certains ont été enrôlés dans les forces armées.
En un an, l’initiative Seconde Chance a permis d’aider 486 enfants, dont 227 filles.
« J’étais triste que ma fille ne puisse plus aller à l’école car elle est brillante. Elle a passé tellement de temps sans recevoir d’éducation, c’est un grand gâchis », regrette la mère de Zara.
En 2015, Plan International a mis en place le programme Seconde Chance, qui offre aux enfants ayant subi la guerre et une déscolarisation complète l’opportunité de reprendre le chemin de l’école.
Dans ces classes spéciales, des filles et des garçons entre 8 et 12 ans reçoivent un soutien intensif pour les aider à regagner le niveau qu’ils devraient avoir et à réintégrer le système scolaire classique l’année suivante.
Zara est aujourd’hui la première de sa classe. Elle a redécouvert le plaisir d’apprendre. L’année prochaine, elle retournera auprès de ses camarades dans son école communautaire.
« Je suis très heureuse de retourner à l’école, même si c’est étrange après tout ce temps passé à la maison. J’aime particulièrement les mathématiques et apprendre de nouvelles choses. Quand je serai grande, j’aimerai devenir enseignante pour apprendre aux autres ce que je sais », explique Zara.
Plan International a mis en place ce programme en lien avec des partenaires locaux dans le sud-ouest de la République centrafricaine. Ce programme inclut également la distribution de kits scolaires (cahiers, sacs et uniformes scolaires) et la formation de professeurs.