Dans de nombreux pays en développement, les filles ne sont pas enregistrées à la naissance et ne sont pas prises en compte dans les décisions; elles n’ont pas de voix et sont trop souvent exclues de la société.
Ces « filles invisibles » passent ainsi inaperçues dans les statistiques liées aux discriminations et pratiques néfastes dont elles sont victimes (déscolarisation, esclavage domestique, excision, mariages et grossesses précoces, violences, etc), qui sont pourtant les statistiques sur lesquelles les gouvernement et les ONG telles que Plan International se basent pour défendre leurs droits et faire évoluer les lois. L'efficacité de ces actions sont ainsi pénalisées par ces données incomplètes.
C’est pourquoi Plan International appelle la communauté internationale à la prise en compte de la voix des « filles invisibles » et à l’optimisation des systèmes d’information des pays afin d’améliorer les statistiques liées à leurs conditions de vie et ainsi résoudre plus efficacement les problèmes les concernant.
Découvrez le rapport complet de la situation des filles dans le monde en 2016 : "Compter les invisibles : mettre à profit les données pour transformer la vie des femmes et des filles d’ici 2030."