ALFA : garantir la scolarité des enfants et des jeunes

Chiffres clés

2M

d’enfants ne vont pas à l’école.

33 %

des personnes au chômage ont entre 15 et 24 ans.

56.9 %

des enfants de l’Atacora sont déscolarisés.

Contexte

Au Bénin, environ 2 millions d’enfants ne vont pas à l’école. Dans l’Atacora, 56.9 % des enfants sont déscolarisés ou non scolarisés et seuls 60.24 % des enfants du primaire achèvent ce cursus. Les raisons de ces abandons sont principalement financières, combinées à l’éloignement des écoles, aux échecs scolaires, aux examens et aux grossesses précoces non désirées.

Par ailleurs, le Bénin est confronté à des taux élevés de chômage (la tranche d’âge des 15 à 24 ans est la plus touchée avec 33 %), ainsi que d’emploi précaire (90 %). Le pays disposant d’une population très jeune (30 % de la population a entre 10 et 24 ans), l’économie nationale a d’importantes difficultés à absorber des millions d’individus souhaitant faire leur entrée sur le marché du travail chaque année. Au Bénin, 1/3 des femmes en âge de travailler se trouvent en-dehors du marché de l’emploi.

Le projet ALFA entend ainsi répondre à ces enjeux en améliorant l’accès des enfants et des jeunes à une éducation inclusive et une formation professionnelle de qualité. Les normes sociales néfastes, telles que les mariages et grossesses précoces, seront également au centre de ce projet pour la réalisation des droits des filles, des adolescentes et des femmes.

Objectifs

Accompagner les enfants, adolescent·es et jeunes âgé·es de 9 à 24 ans vers un cursus scolaire formel pérenne.

Accompagner les jeunes vers une insertion socio-économique décente leur permettant une transition intégrale et durable vers l’âge adulte.

Faciliter l’acquisition de compétences techniques et de vie pour les enfants et les jeunes.

Favoriser un environnement sain, protecteur et inclusif pour qu’ils et elles jouissent de l’intégralité de leurs droits, à l’abris de toute exploitation et violence.

Activités et résultats attendus

Éducation

  • Accompagner les enfants déscolarisés par la mise en place de centres d’éducation communautaire (CEC).
  • Permettre aux enfants de 9 à 14 ans non scolarisés de réintégrer le système scolaire formel par la mise en place d’alternatives éducatives inclusives et sensibles au genre.

Insertion socio-économique

  • Renforcer les compétences et l’autonomisation économique des femmes, en particulier les mères des filles et garçons participant·es au programme.
  • Appuyer des jeunes de 15 à 24 ans, au travers de la formation professionnelle technique, de l’entrepreneuriat et des compétences de vie courante.
  • Mise en relation des jeunes et les sensibiliser sur leurs droits via la mise en place de clubs Champions of Change.

Résultats

  • 2 297 personnes, dont 63 % de filles et de femmes, seront directement touchées par les différentes activités du projet.
  • 555 enfants seront intégrés dans les CEC (60 % de filles) – un CEC accueille environ 30 enfants
  • 72 femmes membres des groupes d’épargne vont voir leurs compétences renforcées, tant techniquement qu’en termes de leadership.
  • 30 jeunes (60 % de femmes) vont être formé·es et accompagné·es vers l’emploi et/ou l’auto-remploi en fonction de leurs choix d’orientation.
  • 200 jeunes vont participer aux clubs Champions of Change.
  • 7 449 personnes bénéficieront du programme de manière indirecte. Il s’agit de personnes qui vont recevoir des informations ou tout autre appui indirect du projet.

Partenaires opérationnels

  • Cercle International pour la Promotion de la Création (CIPCRE)
  • Helvetas
  • Coalition Béninoise des Organisations pour l’Éducation Pour Tous
  • Ministère des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP)
  • Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle (MESTFP)

Bailleurs

  • Agence Française de Développement

Suivez-nous

Sur Instagram

DAWA-TONGUI : améliorer les infrastructures scolaires et sanitaires

DAWA-TONGUI : améliorer les infrastructures scolaires et sanitaires

Chiffres clés

85,9%

des enfants sont scolarisés alors que seulement 78,4% des filles le sont.

1,6 million

d’enfants âgés de 5 à 16 ans ne vont pas l’école.

56%

des accouchements à domicile ont lieu en milieu rural.

Contexte

Ce projet se déroule dans le village de Dawa-Tongui, situé à 17 kilomètres du chef-lieu de la Préfecture de Guéckédou, Région Administrative de Nzerekore. Dawa-Tongui a une population totale de 695 personnes dont 414 femmes.

Même le taux de scolarisation enregistre une progression significative ces dernières années, des problèmes persistes pour obtenir une scolarisation universelle. Le manque d’infrastructure et d’équipement des écoles de la préfecture de Guéckédou limite la capacité d’accueil ainsi que la qualité des services offerts, tant sur le plan éducatif que sur le plan sécuritaire et hygiénique, avec un impact particulier sur les filles dont les besoins spécifiques ne sont pas pris en compte. Les écoles sont mal équipées avec notamment des classes surchargées, sans tables-bancs, ni livres et matériels pédagogiques. Les écoles sont peu accueillantes pour les filles, ne disposant pas de toilettes appropriées et de points d’eau.

Au plan sanitaire, la situation épidémiologique, la santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et des jeunes et des personnes âgées, reste préoccupante. Par ailleurs, la faible disponibilité du personnel qualifié en milieu rural notamment les sages-femmes, l’offre d’un service incomplet et de qualité insuffisante, le manque de structures de santé, l’insuffisance des médicaments essentiels et la survenue de plusieurs épidémies, fragilisent le système de santé guinéen.

Objectifs

Améliorer l’accès aux services de base des populations du Village de Dawa-Tongui par la construction et la réhabilitation des infrastructures scolaires et sanitaires

Activités et résultats attendus

Infrastructures

  • Construction de 3 salles de classe et bureau du directeur dans une école (capacité d’accueil de 120 élèves).
  • Construction de 2 blocs de latrines séparés filles/garçons à l’école.
  • Construction d’1 forage dans l’enceinte de l’école qui sera utilisé par toute la population du village.
  • Construction d’un Poste de Santé : une salle pour la Consultation Pré-natale, une salle pour la pharmacie, une salle pour les malades.
  • Construction d’un bloc de latrines de 2 compartiments pour le poste de santé avec des compartiments séparés entre les hommes et les femmes.

Don de matériel

  • Équipement en mobiliers des 3 salles de classe de l’école : 60 tables bancs.
  • 4 bureaux de maitres.
  • 2 panneaux/systèmes solaires pour l’éclairage dans l’école et 2 panneaux pour le Poste de santé.
  • 1 Équipement en mobilier et équipement technique du poste de santé et la maison d’accouchement.
  • 1 stock de médicaments essentiels pour le poste de santé.

Formation

  • Mise en place et formation du comité de santé.
  • Mise en place et renforcement des compétences des membres de l’Association des Parents et Amis de l’École (APAE) en gestion administrative.
  • Mise en place et formation des Groupements d’Epargne et de Crédit : il sera mis en place 4 GEC dans chacun des 4 villages qui constituent le secteur.
  • Accompagnement sur les actions essentielles de la nutrition : sensibilisation des mères et des filles sur le paludisme, l’allaitement maternel, la démonstration culinaire pour la nourriture des enfants de 6 à 59 mois, les grossesses non désirées et la contraception, les kits de dignité pour les filles et la prévention contre VIH/SIDA.

Résultats attendus

  • Les bénéficiaires directs sont des enfants en âge d’être scolarisés : environ 210 enfants, dont 113 filles, ont accès à une éducation primaire complète de qualité dans un environnement sûr et sain.
  • Les bénéficiaires des soins de santés sont quant à eux estimés à 695 personnes.
  • Les communautés du Village de Dawa-Tongui et des villages environnants disposent des services de santé appropriés et fonctionnels à tout moment de la journée et de la nuit.
  • Les organisations de base et les autorités locales assument pleinement leurs rôles et responsabilités vis-à-vis de l’école et du poste santé.
  • La population du village est sensibilisée à l’importance de l’éducation, de l’hygiène et de la santé et voit ses capacités renforcées afin d’assurer la maintenance et la pérennité des infrastructures.
  • 12 séances de séances de sensibilisations communautaires réalisées afin d’améliorer les connaissances et bonnes pratiques nutritionnelles chez les filles-mères, jeunes filles et femmes.
  • Les revenus économiques des ménages sont améliorés à travers la mise en place des groupements d’épargne et de crédit pour faire face aux questions de charges scolaires et sanitaires des enfants.

Partenaires privés

  • Fondation Orange

Suivez-nous

Sur Instagram

OSEER : insertion intégrale porteuse d’égalité pour les jeunes

OSEER : vers une insertion intégrale porteuse d’égalité pour les jeunes

Chiffres clés

1 fille sur 4

n’a ni éducation, ni formation, ni emploi au Sahel.

56 %

des chômeurs dans les zones urbaines sont des femmes et 79 % sont des jeunes au Burkina Faso.

Plus d’1 million

de personnes ont été déplacées au Burkina Faso dont 60 % sont des enfants.

Contexte

Les jeunes de 15 à 24 ans représentent 1 personne sur 6 et près de 30 % de la population dans certains pays isolés d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Le chômage et le sous-emploi des jeunes est lié à une préparation inadéquate pour le marché du travail, en dépit des tendances mondiales vers un meilleur niveau d’éducation et de formation des adolescent·es et des jeunes. Les facteurs du chômage des jeunes sont nombreux et doivent être examinés dans une perspective inter-sectionnelle.

La marginalisation socio-économique est notamment amplifiée par le genre, l’âge, l’origine, la localisation géographique, la mobilité (déplacé·es, réfugi·eés, hôtes) et d’autres facteurs. Les inégalités se creusant cumulativement à ces intersections. Les jeunes femmes par exemple sont plus touchées lorsqu’elles sont issues de groupes sociaux les plus exclus.

La région du Sahel fait face à une crise humanitaire qui dure et à des défis complexes, notamment les migrations, les conflits et le changement climatique, combinés à une croissance démographique rapide.

Objectifs

Accompagner l’insertion intégrale de 2 600 jeunes affecté·es par des crises humanitaires, de fragilité et en zone urbaine.

Contribuer à l’amélioration d’un cadre légal et politique en faveur de l’insertion intégrale des jeunes et de l’égalité de genre.

Créer un Centre d’Expertise Régional (CaPE) pour renforcer la qualité des interventions de Plan International en matière d’insertion professionnelle des jeunes au Sahel et plus largement en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Partenaires locaux

  • SUUDU ANDAL
  • Union Chrétienne des Gens du Sénégal
  • Office national de la formation professionnelle
  • Sénégal Academy

Activités

Renforcement des capacités

  • Renforcement des capacités des jeunes, des acteurs et actrices locaux·ales et des partenaires.

Sensibilisation

  • Sensibilisation à l’égalité de genre pour changer les normes et faire tomber les barrières.
  • Engagement des jeunes dans la promotion d’un environnement plus inclusif et adapté aux défis du 21e siècle, notamment dû au changement climatique au Sahel.

Formation professionnelle

  • Création d’un Centre d’Expertise Régional pour capitaliser, apprendre et échanger sur les bonnes pratiques du projet en matière de formation professionnelle.
  • Le CaPE est un espace d’expérimentation sociale, de développement du savoir et de capitalisation sur l’insertion intégrale et l’engagement des jeunesses porteuses d’égalité femme-homme au Sahel.

 

Résultats

  • 2 600 jeunes de 16 à 28 ans (dont 70 % de jeunes femmes) disposent des compétences techniques et professionnelles adaptées aux défis du 21e siècle.
  • 800 groupes de jeunes ont accès aux services financiers communautaires d’épargne et de crédit.
  • 2 200 jeunes âgé·es de 16 à 28 ans sont accompagné·es vers des opportunités d’activités rémunératrices pérennes et porteuses d’égalité femmes-hommes.
  • 300 groupes de jeunes bénéficient d’un accompagnement pour conduire un plaidoyer auprès des autorités sur l’insertion des jeunes et l’égalité de genre.

Bailleurs

Suivez-nous

Sur Instagram

SAKSHAM : formation et insertion socio-économique de la jeunesse indienne

SAKSHAM : formation et insertion socio-économique de la jeunesse indienne

Chiffres clés

83 %

des personnes sans emplois en Inde ont entre 15 et 29 ans.

Seulement 5 %

des jeunes âgé·es de 20 à 24 ans ont suivi une formation.

Seulement 29 %

des jeunes femmes participent à la vie économique du pays.

Contexte

En Inde, malgré la forte croissance économique de ces dernières années, un grand nombre de personnes, en particulier les jeunes, vivent dans l’extrême pauvreté.

La moitié de la population est âgée de moins de 25 ans, et leur accès à la formation et à l’emploi est déterminant pour leur avenir, ainsi que celui du pays. Pourtant, le nombre de jeunes actif·ves sans emploi, sans diplôme ni qualification, augmente progressivement chaque année, notamment au sein des communautés les plus isolées.

Pour cause, il n’y a pas assez de possibilités de formation professionnelle axée sur le marché pour répondre aux attentes de tous les jeunes, hommes et femmes, à l’issue de leur éducation de base.

La situation est encore plus difficile pour les jeunes femmes qui rencontrent des obstacles et des discriminations supplémentaires du fait de leur genre. Cette situation contribue à leur maintien dans la pauvreté et constitue un réel manque pour le développement du pays. Les femmes sont sous-représentées dans tous les secteurs, exclues des entreprises et des processus décisionnels à cause du manque d’opportunités, du manque d’éducation et/ou de formation professionnelle de qualité, des stéréotypes et violences liés au genre et des normes restrictives culturelles et traditionnelles.

Objectifs

La formation à un emploi salarié et/ou à l’auto-entrepreneuriat dans des secteurs porteurs, comme la transition digitale et l’écologie.

L’accompagnement et mentorat jusqu’à l’obtention d’un emploi formel ou le développement d’une petite entreprise.

La mobilisation des Alumni et de la société civile pour défendre un environnement inclusif et augmenter la participation des jeunes femmes indiennes aux activités économiques.

Activités et résultats attendus

Préformation

  • Identification des métiers porteurs.
  • Sensibilisation des familles au sein des communautés les plus menacées (stands de rue, affiches, kiosques de quartier) et rôle important des ancien·nes élèves (alumni) qui servent de modèles dans les communautés et aide à la mobilisation.
  • Analyse de la situation personnelle et des aptitudes des candidat·es avec des conseils et orientations personnalisés sur les formations et parcours proposés.

Formation

  • Formation aux métiers salariés.
  • Formation à la création et gestion d’entreprise notamment pour les jeunes vivant en milieu rural.
  • Renforcement des compétences de vie (confiance en soi, égalité de genre, hygiène personnelle, finance personnelle, etc.).
  • Développement des formations en informatique et internet : utilisation d’un ordinateur/tablettes/téléphones, connaissances des sites/applications utiles etc.

Suivi et maintien dans l’emploi

  • Accompagnement vers l’emploi grâce à des stages, visites d’entreprises, entretiens avec les alumnis (peer to peer) et les employeurs, ou encore la préparation à la conduite d’entretiens professionnels.
  • Soutien du réseau d’ancien·nes élèves (mentorat).
  • Accompagnement personnalisé à la création d’entreprise.
  • Suivi de l’impact du projet sur la vie des femmes participantes.

Résultats

  • Depuis le début du programme, plus de 12 000 jeunes ont bénéficié de la formation et 70 % ont été inséré·es durablement dans le salariat et l’entreprenariat.
  • 3986 jeunes formé·es et 73 % inséré·es.
  • 60 % ont toujours le même emploi après 12 mois ; 60 % sont aujourd’hui indépendante·es et détiennent leur propre entreprise.
  • 63 % de jeunes femmes bénéficiaires.

Partenaires privés

Suivez-nous

Sur Instagram

BASE : scolarisation des enfants dans les zones à fort défi sécuritaire

BASE : Accès à la scolarisation des enfants dans les zones à fort défi sécuritaire

Chiffres clés

566 132

personnes sont déplacées dont 310 150 femmes et 295 935 enfants ayant mois de 14 ans dans la région du Centre-Nord.

6 149

écoles sont fermées au Burkina Faso, soit 1 école sur 4

1 million

d’enfants impactés par les fermeture des écoles

Contexte

Depuis 2016, le Burkina Faso est confronté à une crise sécuritaire sans précédent liée aux attentats terroristes et aux conflits intercommunautaires dans sa partie nord. Les attaques dirigées auparavant contre les symboles de l’État se sont propagées aux civils par le biais d’attaques ciblées provoquant des déplacements massifs de population dans tout le pays. Selon le Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation, à la date du 31 aout 2021, on dénombrait 1 423 378 personnes déplacées à l’intérieur du pays à travers le pays.

Cette crise s’est complexifiée au cours de l’année 2020 et plus encore aujourd’hui, avec l’avènement de la pandémie de la Covid-19, les inondations, et l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Le nombre de personnes affectées et celles dans le besoin a atteint respectivement 5,3 et 2,2 millions exerçant ainsi une forte pression sur les ressources déjà limitées des communautés d’accueil et contribuant à augmenter les tensions et les violences communautaires.

La violation des droits humains, en particulier ceux des personnes les plus menacées, est en pleine croissance, avec une augmentation des violences basées sur le genre.

Objectifs

Permettre un accès inclusif à une éducation de qualité aux enfants déscolarisés locaux et déplacés.

Promouvoir des alternatives d’éducation avec la mise en place de classes accélérées.

Favoriser la résilience des enfants en situation de grande vulnérabilité, des enseignant·e·s et des acteur·rice·s de la communauté éducative, grâce à des mesures spécifiques de prévention et de protection dans les espaces éducatifs et dans la communauté.

Activités et résultats attendus

Éducation

  • Réhabilitation des salles de classe et mise en place d’espaces d’apprentissage temporaires.
  • Distribution de kits scolaires et kits de gestion de l’hygiène menstruelle.
  • Soutien aux enfants affectés par les crises pour leur (ré)inscription à l’école.
  • Renforcement des capacités des enseignante·s.
  • Mise en place de programmes d’éducation accélérés.

Sensibilisation

  • 21 048 personnes sensibilisées à l’importance de l’éducation et au retour sur le maintien des filles et des garçons à l’école.

COVID-19

  • Pilotage d’un programme d’apprentissage radiophonique incluant des messages sur la protection des enfants et sur la prévention de la COVID-19, dans les zones où les écoles sont fermées.
  • Dotation de kits d’hygiène pour la désinfection des bâtiments scolaires et des salles de classes.
  • Sensibilisation des communautés sur la COVID-19.
  • Formation du personnel éducatif à l’utilisation de mécanismes de la collecte de données en situation de crise, y compris de données liées à la COVID-19.

 

 

Résultats

  • 26 500 enfants et adolescente·s de 6 à 15 ans ont un accès à une éducation de qualité et sensible au genre dans un environnement protecteur.
  • 900 enfants (dont 50% de filles) bénéficient de modèles d’éducation et d’apprentissage innovants et culturellement adaptés.
  • La résilience des 85 structures d’éducation et des acteurs face à la crise sécuritaire est renforcée.
  • Le projet bénéficie à 31 600 enfants (dont 50% filles) de 6 à 15 ans.
  • 996 élèves vulnérables dont 600 filles ont bénéficié de bourses scolaires.
  • 1235 élèves vulnérables ont bénéficié du paiement de frais de scolarisation.

Bailleurs

Suivez-nous

Sur Instagram

TAMKEEN : appui à l’insertion socio-économique inclusive des jeunes

TAMKEEN : appui à  l’insertion socio-économique inclusive des jeunes

Chiffres clés

25%

de la population égyptienne vit en dessous du seuil de pauvreté.

41%

des personnes âgées de 15 à 24 ans n’ont ni diplôme, ni formation, ni emploi.

50%

travaillent dans l’économie informelle.

Contexte

L’Egypte est un pays jeune, avec environ 24% de sa population âgée de 18 à 29 ans. Cependant, cette partie de la population est trop peu formée pour relever le défi du marché de l’emploi.

Les femmes sont particulièrement exclues de la vie économique de l’Egypte, leur participation dans l’économie du pays étant l’une des plus faibles au monde. Plus globalement, les filles et les femmes subissent des discriminations et violences, en raison de leur genre, qui contribuent à les maintenir dans la pauvreté et les empêchent de réaliser leur potentiel.

Dans les communautés marginalisées du Caire, d’Alexandrie et d’Assiout, les femmes doivent faire face au harcèlement, ainsi qu’à des normes sociales traditionnelles patriarcales, rendant difficile leur autonomisation économique.

Partenaires locaux

  • AL FOSTAT CDA
  • Al RIYADA CDA
  • The Egyptian Society of Scientific Researchers

Objectifs

Contribuer à l’autonomisation économique et à l’insertion socio-économique des jeunes femmes et hommes dans un environnement favorable à l’égalité femmes-hommes.

Améliorer l’accès aux opportunités économiques pour 2000 jeunes âgé·e·s de 18 à 35 ans, en augmentant les perspectives d’un travail décent et la création de petites entreprises.

Sensibiliser les principales parties prenantes économiques, communautaires et institutionnelles afin de promouvoir un environnement de travail et d’entreprenariat favorable aux questions de genre.

Activités et résultats attendus

Accompagnement de l’entrepreneuriat

  • Formation des jeunes aux compétences de vie, à l’entrepreneuriat et à la gestion financière.
  • Soutien à l’élaboration de plans d’affaires des jeunes souhaitant créer leur entreprise.
  • Accompagnement des jeunes dans l’accès à un capital initial pour lancer leur entreprise.
  • Apport d’équipements et de financements auprès de certaine·s jeunes pour le démarrage de leurs activités.
  • Mise en place de mentorat et de suivi des jeunes ayant créé leur entreprise.

Accompagnement à l’emploi

  • Equipement et entretient de 4 centres de formation.
  • Révision des modules de formation sur les compétences de vie et l’emploi en renforçant l’apprentissage autour de l’égalité.
  • Formation des jeunes aux connaissances et compétences personnelles et professionnelles : connaissances du droit du travail, de l’égalité des sexes etc.
  • Organisation de 3 forums de l’emploi à Alexandrie et au Caire.
  • Suivi et coaching des jeunes pour contribuer à leur insertion et leur maintien dans l’emploi.

Sensibilisation à l’égalité des chances

  • Promotion de l’engagement des jeunes formé·e·s dans l’accompagnement des clubs Alumni.
  • Sensibilisation au niveau national du public aux opportunités et défis auxquelles les femmes sont confrontées.

Résultats

  • 1500 jeunes âgée·s de 18 à 35 ans sont formé·e·s et accompagné·e·s pour accéder à l’emploi.
  • 500 jeune de 18 à 35 ans sont formés et accompagnés pour la création d’entreprises.

Partenaires privés

Bailleurs

Suivez-nous

Sur Instagram

PAREC : promotion de l’éducation au collège

PAREC : promotion de l’éducation au collège

Chiffres clés

53,5%

de la population vit en dessous du seuil de pauvreté national.

60%

de la population a moins de 25 ans.

Seulement 42%

des filles âgées de 12 à 15 ans terminent le collège.

Contexte

Malgré des avancées économiques, la société togolaise est marquée par la pauvreté et de très fortes inégalités de revenu.

Depuis une décennie, les efforts consacrés au développement de l’éducation portent sur l’enseignement primaire. La suppression des frais de scolarité en 2008 a augmenté le nombre d’élèves : plus de 556 612 élèves ont été accueillis dans les collèges.

Mais les infrastructures et les équipements déficients ainsi que le manque d’enseignant·e·s rendent les conditions d’apprentissage difficiles et ne permettent pas de dispenser un enseignement de qualité.

L’accès et le maintien au collège restent marqués par des disparités de genre importantes. Le travail domestique, en particulier des filles, ou encore les difficultés financières pour supporter les coûts de l’éducation des enfants, conduisent souvent les familles à retirer les filles de l’école au profit des garçons.

Objectifs

Développer la scolarisation au collège et améliorer les résultats ainsi que l’orientation des élèves, en particulier des filles.

Améliorer les capacités et les conditions d’accueil à l’école par la mise en place d’infrastructures et d’équipements adéquates.

Promouvoir la lutte contre les violences et l’égalité filles-garçons.

Contribuer à la défense de l’émancipation des filles et de l’égalité de filles-garçons dans un environnement protecteur à travers la pratique sportive des filles.

Activité et résultats attendus

Infrastructures et équipements

  • Construction de salles de classe, blocs pédagogiques et toilettes dans 46 collèges.
  • Réalisation de forages pour l’accès à l’eau dans les collèges qui n’en disposent pas.
  • Accompagnement des petites infrastructures pour répondre à leurs besoins spécifiques : installation de panneaux solaires, rampes d’accès, aménagement des sites et des aires de jeu, équipements sportifs, etc.

Sensibilisation

  • Formation des enseignant·e·s sur les violences de genre en milieu scolaire.
  • Organisation de séances de sensibilisation des élèves sur la non-violence, le genre, les grossesses précoces et la masculinité positive.
  • Célébration des journées spéciales (Journée de l’Enfant Africain, Journée internationale des filles, Journée de l’enseignant, Semaine mondiale d’action en faveur de l’éducation).
  • Sensibilisation des parents, des enseignant·e·s, des filles et des garçons à la gestion des menstruations.

Résultats

  • 34 719 élèves âgée·s de 10 à 16 ans réparti·e·s dans 87 collèges participent au projet.
  • 748 enseignante·s sont mobilisé·e·s dans le projet.
  • Les élèves de 30 collèges bénéficient d’une meilleure orientation scolaire.

Bailleurs

Suivez-nous

Sur Instagram

Championnes : émancipation des filles par le sport

Championnes : émancipation des filles par le sport

Chiffres clés

21 % des adolescentes

béninoises ont déjà eu un enfant.

37 % des filles

sont mariées avant 18 ans dans la région.

29 % des filles

ne sont pas scolarisées en Guinée.

Contexte

Au Bénin, en Guinée et au Togo, les filles et les femmes subissent toujours des discriminations, malgré de nombreuses lois votées en faveur de leurs droits.

En Afrique de l’Ouest, les filles rencontrent de nombreuses barrières à leur émancipation : ressources économiques limitées des familles, stéréotypes de genre, accessibilité des services éducatifs. De par le rôle que la société leur assigne, les filles sont discriminées. La division genrée du travail par exemple leur confère un futur statut de mère de famille, souvent incompatible avec les études.

De plus, les violences qu’elles subissent telles que les mariages forcés ou les mutilations génitales féminines les empêchent d’accéder à l’autonomie économique.

Objectifs

Contribuer à l’émancipation des filles et de l’égalité filles-garçons dans un environnement protecteur, à travers la pratique sportive des filles.

Favoriser la pratique du football par les filles et les jeunes femmes.

Promouvoir la participation et l’engagement des jeunes, en particulier des jeunes femmes.

Encourager l’implication des familles et des communautés dans l’émancipation des filles et des jeunes femmes.

Partenaires locaux

  • Fédération Togolaise de football
  • Fédération Béninoise de football
  • Fédération Guinéenne de football
  • Ministères du sport, éducation et affaires sociales
  • ONG Maison Mère (MM)
  • ONG Monde des enfants (MDE)
  • ONG Sud Nord Actions (SNA)

Activités et résultats attendus

Emancipation des filles

  • 593 sessions de sensibilisation organisées dans les 3 pays.
  • Implication des familles des jeunes pour l’amélioration des terrains de sport (peinture des buts, démarcation des terrains de sport etc.…).
  • Sensibilisation des parents sur la réduction des charges domestiques des filles et la répartition équitable des tâches entre les filles et les garçons : au Bénin, 3600 parents sensibilisés.
  • Mise en place avec les autorités publiques et acteur·rices communautaires de politiques favorables à l’égalité filles-garçons et à l’éducation inclusive.
  • Animation et diffusion d’émissions télévisées sur le leadership des filles, la participation et la confiance en soi, et la pratique du sport en zones rurales.

Estime de soi des filles

  • Mise en place d’associations sportives de jeunes filles, incluant des garçons.
  • Formation des filles et des garçons sur l’estime de soi, la participation, le travail d’équipe, la communication positive etc.
  • Sensibilisation des familles sur les normes et croyances allant à l’encontre de l’émancipation des filles.
  • Animation de groupes de discussion pour les filles et les garçons sur les droits des filles, le droit et les services destinés à la santé sexuelle et reproductive, les violences etc.

Environnement favorable au sport féminin

  • Réhabilitation et équipement des infrastructures d’associations sportives dans le but d’accueillir 5 025 filles et 1 840 garçons.
  • 208 associations sportives créées.
  • Implication des familles des jeunes pour l’amélioration des terrains de sport (peinture des buts, démarcation des terrains de sport etc.…).
  • Organisation de compétitions et de tournois entre les villages de chaque commune.
  • Formation des encadreur·ses sur la pratique du sport, l’inclusion, les violences basées sur le genre, le leadership des filles etc.

Participant·es

  • 6 865 jeunes impacté·es par le programme.
  • 3 820 parents sont impliqués dans le projet.
  • 190 leaders communautaires et religieux·ses sont sensibilisé·es.

Partenaires privés

Bailleurs

Suivez-nous

Sur Instagram