Le 23 novembre 2023, le Plan des Jeunes était au colloque sur les droits des l’enfant dans les contextes de crise, organisé par la Délégation aux droits des enfants de l’Assemblée Nationale et le Groupe Enfance, un collectif de plusieurs ONG engagées dans la défense des droits de l’enfant à l’international, dont fait partie l’ONG Plan International France. 2 tables rondes animées par des acteur·rice·s de solidarité internationale ont permis de faire l’état des lieux des droits de l’enfant en contextes de crise. Voici ce que nous avons retenu !

Les enfants, qui sont le public le plus vulnérable, sont les premières victimes des crises politiques, climatiques, sociales et économiques. Leurs droits ne sont pas ou plus respectés. Plus de 224 millions d’enfants sont affectés par des situations de crise, conduisant par exemple à des déplacements forcés, recrutement d’enfants soldats, et des mariages forcés ou grossesses précoces d’enfants. D’ici 2030, 200 millions d’enfants pourraient être privés d’éducation. Il est important de prendre en compte les différents risques auxquels font face les enfants en fonction de leur genre, mais également de leur classe sociale, de leur handicap, de leur appartenance ethnique ou encore religieuse.

L’heure est à la mobilisation de tous les acteur·rice·s de la solidarité internationale – gouvernement, bailleurs, parlementaires, société civile- pour défendre et protéger les droits des enfants autour du monde.

Concernant les actions de la France, les droits de l’enfant ne sont pas assez pris en compte dans la politique humanitaire française : selon OCHA (Bureau de la coordination des affaires humanitaires), 0,1% de l’aide humanitaire de la France est dirigée pour la protection des enfants, 0,2% pour la lutte contre les violences basées sur le genre. Les ONG jouent également un rôle crucial pour rendre visible le non-respect des droits de l’enfant en temps de crises. Elles rappellent que la Convention internationale des droits de l’enfant définit clairement ces droits et sert de base juridique en cas de violation.

Enfin, l’implication des enfants et des jeunes dans la mise œuvre des programmes pour la paix et la sécurité est la clé de l’instauration d’une paix durable, comme le reconnaît la résolution 2250 sur la jeunesse, la paix et la sécurité de l’ONU. Ainsi il est primordial de rappeler que les enfants doivent être les propres acteurs et actrices de la défense et la protection de leurs droits. Si les actions de plaidoyer et les programmes développés par les ONG et les financements étatiques sont une grande aide pour défendre et garantir les droits des enfants dans le monde, il est impensable de penser cette lutte sans les principaux·elle·s intéressé·e·s, notamment sans les filles et les adolescentes, doublement discriminées en raison de leur sexe et de leur âge.

Envie d’en savoir plus sur comment agissent les acteurs et actrices de la solidarité internationale pour défendre les droits de l’enfant en contextes de crise ?

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