Ramatu, 16 ans, de Sierra Leone, attend avec impatience les résultats du brevet qui lui permettra de passer au lycée. Elle espère l’obtenir brillamment car elle pourra alors poursuivre ses études et ainsi trouver un bon travail plus tard. C’est grâce au projet de Plan International, qui vise à aider environ 6 000 filles marginalisées et enfants handicapés dans 6 régions de Sierra Leone, que Ramatu peut désormais prétendre à un avenir meilleur.

Grâce à Plan International, j’ai pu aller au collège

Ramatu est l’une des bénéficiaires du projet « Girls Access to Education » dont le joli acronyme, GATE, symbolise la porte qui s’ouvre devant les filles et leur offre un avenir. 

Mené par Plan International et financé par le gouvernement britannique, ce programme vise à ce que les filles marginalisées et les enfants handicapés aillent à l’école, apprennent dans un environnement scolaire sûr qui ne laisse pas les filles de côté, et puissent accéder au collège, voire plus loin comme l’espère Ramatu : 

« Mon père est au chômage et ma mère tient un stand sur le marché. Notre nourriture, notre abri, nos vêtements et notre éducation dépendent de son travail. Mais l’argent qu’elle gagne n’est pas suffisant pour que nous puissions tous et toutes aller à l’école. Elle a donc décidé de payer mes frais de scolarité et d’attendre que j’ai quitté l’école pour y envoyer les autres.

Alors que mes parents avaient décidé que je devais abandonner l’école pour travailler et ainsi permettre à l’un·e de mes frères et sœurs d’être scolarisé·e, j’ai été sélectionnée par les équipes du projet de Plan International pour passer un test de qualification. Je savais que mon avenir en dépendait. Si je réussissais, je bénéficierais d’aide via le projet ; sinon je devrais renoncer à mes études.

Heureusement pour moi, j’ai réussi ! 

Maintenant j’ai pour objectif d’entrer au lycée

Avant le projet GATE, je ne travaillais pas trop à l’école et je ne participais pas à des activités scolaires. Mais aujourd’hui, je suis beaucoup plus sérieuse et appliquée car mes parents sont si pauvres que je n’ai pas le droit à l’échec.

Je m’implique aussi dans la vie du collège. Je suis la représentante des élèves. J’interviens par exemple dans des débats, je peux m’y exprimer librement et parler des problèmes qui me concernent, ou qui concernent mes camarades.

Je rappelle également aux plus jeunes d’où nous venons et je les encourage à étudier pour atteindre leurs objectifs. Je donne le même conseil à mes amis car sans éducation, il ne nous reste plus que le choix de devenir commerçants, ce qui tuerait nos rêves.

Je veux devenir ingénieure, je sais que c’est difficile, mais ce n’est pas impossible, car je suis déterminée et je suis soutenue par le projet GATE. Je ne laisserai pas passer cette opportunité et ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que ma famille et le projet GATE soit fiers de moi. Je veux être un exemple pour le projet et aider en retour d’autres enfants moins chanceux qui se trouvent dans une situation similaire à la mienne. »

Lancé d’avril 2017 à juillet 2021, le projet GATE, d’une durée de 4 ans, vise à aider environ 6 000 filles marginalisées et enfants handicapés dans 6 régions de la Sierra Leone.

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