Le 6ème sommet entre l’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) a eu lieu les 17 et 18 février 2022. L’occasion pour Plan International d’appeler les gouvernements à prendre des engagements forts en faveur de la participation politique des enfants et des jeunes, en particulier des filles et des adolescentes.

Fille qui lit un livre

La société civile – dont les jeunesses -, le secteur privé et les autorités locales d’Afrique et d’Europe se sont réunis en amont du sommet pour échanger autour du nouveau partenariat entre les deux continents. En collaboration avec des réseaux africains de jeunes – Nala Feminist Collective, Afresist et Gender is my Agenda Campaign Young Women Network –, Plan International a organisé un événement conjoint sur la participation politique des jeunes femmes.

L’occasion d’adresser, au travers d’une lettre co-écrite, des recommandations aux chef∙fe∙s d’État et de gouvernement : éducation, accès à l’emploi et autonomie financière et intégration des filles et des femmes à la prise des décisions politiques. 

Encourager le leadership et la participation politique des filles et des jeunes femmes

« Je veux que les filles et les jeunes femmes aient une voix, qu’elles influencent l’agenda », déclare Dubravka Šuica, vice-présidente de la Commission européenne chargée de la démocratie et de la démographie, lors du webinaire organisé par Plan International et par ses partenaires.

À l’occasion de cet évènement conjoint, Plan International a rappelé aux décideur∙euse∙s de l’UE et de l’UA la nécessité de veiller à ce que les jeunes, et en particulier les jeunes femmes, ne soient pas laissé∙e∙s pour compte dans les espaces de prise de décision.

En tant que jeunes, nous devons nous asseoir à la table et faire entendre notre voix.

« Nous les jeunes, nous devons partager nos expériences, établir des liens avec nos pair∙e∙s, apprendre les un∙e∙s des autres et être prêt∙e∙s à apprendre des personnes qui nous ont précédées », interpelle Ruvarsahe Miti, jeune militante de l’organisation Youth Vibes AfriKa au Zimbabwe.

Serap Altinisik, directrice de bureau européen de Plan International, rappelle quant à elle que les politiques publiques doivent être élaborées avec les jeunes. Il est essentiel que les jeunes soient inclus de façon systématique aux décisions qui les concernent.

Un sommet en demi-teinte : des engagements encore insuffisants

Si l’importance de l’éducation et de l’accès à l’emploi comme leviers d’émancipation des filles et des jeunes femmes a été rappelée par les États, il convient d’aller plus loin. Plan International regrette le manque de transparence et de clarté des engagements financiers qui risquent de ne pas être respectés. Les dirigeant∙e∙s ne doivent pas seulement écouter les jeunesses mais concrétiser leurs aspirations et réellement les impliquer dans la mise en œuvre du nouveau partenariat entre l’UE et l’UA ! 

 

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