« Ne pas agir sans les jeunes est dans l’ADN de Plan International »

affirme Anaïs Anselme. Cette membre du Plan des Jeunes s’est en effet exprimée lors de la table-ronde organisée chez Mona autour de l’égalité filles-garçons le 18 décembre dernier.

Mona, c’est un lieu éphémère en plein cœur de Paris dédié aux femmes. Pendant près de trois mois, des initiatives portées par des femmes sont mises à l’honneur. Chacune peut venir échanger, assister à des talks et avoir des conseils pour lancer sa boite ou son livre par exemple ! C’est dans cet espace privilégié qu’une table-ronde s’est tenue autour de l’égalité filles-garçons et des droits, de la santé et de la protection des filles dans le monde.

Nous avons eu l’occasion de nous exprimer lors de l’évènement à travers la voix d’Anaïs qui représentait alors le Plan des Jeunes. À ses côtés, Yvan Savy le directeur général de Plan International France, l’ambassadrice de l’ONG Pauline Lefèvre et Sakina M’Sa, créatrice de mode engagée. Cette table-ronde, animée par l’équipe de Mona, nous a d’autant plus ouvert les yeux sur la capacité d’empowerment des femmes d’aujourd’hui et sur l’importance de changer les idées préconçues sur les filles en faisant respecter leurs droits.

Anaïs s’est imposée en tant que jeune engagée et a énoncé des vérités qui nous tiennent à coeur telles qu’il ne peut y avoir:

« Aucun changement sur les droits des filles et l’égalité de genre sans les garçons ! »

En effet, de plus en plus de femmes osent prendre la parole, s’affirmer et dénoncer les violations de leurs droits. Mais c’est par l’action concertée et conjointe des hommes et des femmes que la société est amenée à changer.

Les interventions de Pauline Lefèvre et de Sakina M’Sa nous ont tout autant interpellées. Cette dernière affirme vigoureusement que:

« Les femmes prennent le pouvoir avec tendresse, mais elles le font ! »

La jeune créatrice érige l’empathie et la sensibilité des femmes en force. Son parcours atypique en est la preuve. Dans sa boutique Front de mode, on ne trouve que des pièces de créateurs engagés pour l’environnement, les conditions de travail, la production locale et la création d’emploi. Elle-même fait confectionner les T-shirt qu’elle dessine dans des usines fairtrade du Bangladesh où des femmes ont retrouvées un travail après l’effondrement de leurs ateliers en 2013.

De plus, le chiffre abasourdissant qui nous fait réagir est : 262 millions. C’est le nombre de filles qui ne sont pas scolarisées dans le monde nous apprend Yvan Savy. Face à ce constat, nous sommes d’autant plus motivés à entreprendre le combat pour les droits des enfants avec une focale particulière sur les droits des filles !

D’après les mots d’Anaïs, nous retiendrons de cette conférence que:

« Influencer les droits des filles et plus globalement les droits des enfants, c’est influencer la société de demain. »

De quoi nous donner de belles perspectives d’avenir…

Suivez-nous

Sur Instagram