Nothing about us, without us

Rien pour nous, sans nous”. C’est le nom de l’initiative qui a permis au Plan des Jeunes de se rendre à Bruxelles du 7 au 11 juillet 2017 dans un but précis : dialoguer avec des députés européens et les pousser à agir davantage en matière d’accès des jeunes, plus particulièrement des filles, à l’éducation et à une activité génératrice de revenus.

628 millions de jeunes dans le monde sont sans emploi et la plupart d’entre eux sont des femmes. Il faut en parler, il faut agir, et nous sommes là dans ce but. Ce projet est élaboré en collaboration avec Plan Belgique et Plan Irlande, dont nous rencontrons les conseils consultatifs. Tout au long des deux premières journées, c’est ensemble que nous précisons notre projet de plaidoyer. Âgés de 15 à 24 ans, nous rencontrerons les députés du Parlement européen le troisième jour et nous nous devons d’être prêts.

Ces dernières années, l’Union Européenne s’est engagée à respecter les objectifs de développement durable élaborés au sein de l’ONU. Parmi ces objectifs, l’accent est notamment mis sur l’égalité des genres ainsi que l’accès à une éducation et de qualité pour tous. Compte-tenu de cet engagement, nous avons choisi d’aller à la rencontre des députés européens.

Après des mois de préparation, nous nous entretenons ainsi avec Sylvie Guillaume, vice-présidente du Parlement européen (FR), Edouard Martin (FR), Kathleen Van Brempt (BE) et Brian Hayes (IE). Répartis en groupe pour davantage d’efficacité, nous interpellons les députés sur ces questions, avec plus ou moins de succès.

Pour quels résultats ?

Certaines rencontres sont aisées, d’autres plus délicates. Pour la plupart, un réel dialogue parvient à s’installer. Nous ne pouvons savoir pour l’heure si ces députés garderont nos mots en mémoire et tâcheront de prendre davantage en considération dans leur travail les problématiques que nous venions soulever, mais ils nous ont écouté, ou du moins entendu.

Par exemple, Edouard Martin nous a assuré qu’il allait évoquer cette rencontre auprès de la Commission des droits de la femme et de l’égalité des genres, dont il fait partie. Kathleen Van Brempt souhaiterait que nous rencontrions un membre de la Commission Européenne à ses côtés. Sylvie Guillaume est revenue vers nous au sujet de rapports concernant le Plan Action Genre de l’Union Européenne, qui nous avaient semblé introuvables.

Dans tous les cas, ce projet a permis de montrer à plusieurs décideurs publics que les jeunes aussi veulent avoir voix au chapitre. Les jeunes occidentaux aussi se sentent concernés par le sort de ceux qui vivent dans les pays en développement et ont moins de chance qu’eux. Nous voulons nous impliquer et être entendus.

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