Laxmi avait 16 ans lorsque ses parents lui ont annoncé qu’ils lui avaient trouvé un mari. Sensibilisée à ses droits en tant que fille et aux conséquences dévastatrices des mariages d’enfants grâce au réseau de clubs d’enfants soutenu par Plan International, elle s’est promis de le faire annuler.
Laxmi avait 16 ans lorsque ses parents lui ont annoncé qu’ils lui avaient trouvé un mari. Choquée par cette nouvelle, elle en a immédiatement informé ses amies et amis du club pour enfants de Plan International.
« Si nous avions été mariées si jeunes, cela aurait été comme un suicide pour moi. Je serais tombée enceinte et aurais probablement dû accoucher dans des conditions difficiles. Cela aurait nuit gravement à ma santé physique et à ma santé mentale. J’aurais dû obéir à mes beaux-parents et mon destin ne dépendrait que d’eux. Ma vie aurait été sombre et solitaire. »
Le Népal affiche le 3e taux le plus élevé de mariages d’enfants en Asie avec 37 % de filles mariées avant l’âge de 18 ans et 10 % avant 15 ans. Chaque jour, des filles, généralement issues des communautés les plus vulnérables, se marient au Népal, avec des conséquences dévastatrices sur leur vie.
Leur enfance est écourtée et leur éducation souvent abandonnée. Les filles mariées deviennent mères trop tôt et doivent faire face à de graves conséquences sur leur santé. Les grossesses précoces peuvent parfois aller parfois jusqu’au décès des jeunes mères et exposent les filles à un risque accru de violences domestiques.
Mais Plan International travaille pour changer cela. Nous nous engageons à mettre fin aux mariages d’enfants, précoces et forcés, à travers des clubs d’enfants, en travaillant avec les filles, les communautés et les institutions afin de changer les normes sociales traditionnelles et les pratiques néfastes.
Aux clubs d’enfants, les filles peuvent se rencontrer régulièrement pour discuter des droits de l’enfant, de la santé sexuelle et reproductive et des conséquences néfastes du mariage des enfants. Elles acquièrent également des compétences de vie pour se préparer à la vie adulte et participent à des activités telles que le sport, le théâtre et le jeu.
Les animateurs et animatrices du club ont mis Laxmi en contact avec l’ONG locale FAREN, l’un des partenaires de Plan International au Népal, qui a aidé Laxmi à persuader ses parents d’interrompre son mariage à la dernière minute.
Reconnaissante pour sa liberté, Laxmi veut faire en sorte que toutes les filles aient connaissance de ses droits et puissent être soutenues comme elle l’a été.
« Nous devons responsabiliser les filles. Si les filles connaissaient davantage leurs droits, leur situation serait bien meilleure. »
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Il y a 12 heures
RT @LCP: [INÉDIT] «Le choix de Sahar» de @TalebiYaser 👉Suivi d’un débat « Scolarisation des filles : un enjeu de développement ! » présenté…
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#MardiConseil 🔎Comment la scolarisation des filles permet-elle de de lutter contre l’extrême pauvreté ? À regarder le débat entre @ViolaineGagnet, directrice des programmes de @PlanFrance, @TinaKiefferTae et l’@UNESCO ce soir à 21h30 sur @LCP dans #DebatDoc au🎙️de @jpgratien https://t.co/veUrtZs2qa
Il y a 1 jour
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Il y a 5 jours