Pour son deuxième parrainage, Nathalie a eu la chance de pouvoir se rendre dans les montagnes au nord du Vietnam pour rencontrer sa filleule. A peine rentrée, elle espère pouvoir revenir voir Vā et sa communauté, cette fois avec sa famille pour partager découvertes et émotions.
En parrainant Và alors âgée de 6 ans, une nouvelle histoire s’est ouverte
En 2005, alors que nous étions les parents de 3 beaux enfants, nous avons décidé de parrainer un enfant du monde par l’intermédiaire de Plan International pour lui offrir un meilleur avenir. Ce fut une petite égyptienne, Hannan qui vivait à Ghiza. Tout au long de son parrainage, nous n’avons pas pu lui rendre visite car trop occupés à élever nos 3 enfants ; en outre, les troubles politiques en Egypte ne permettaient pas de s’y rendre sereinement.
En 2017, le parrainage de Hannan a pris fin et on nous a proposé de poursuivre notre action en parrainant la petite Vā âgée de 6 ans, appartenant une communauté Mhong au nord du Vietnam. Une nouvelle histoire s’est alors ouverte.
Ma première rencontre avec la petite fille a été très émouvante
Désireuse de rencontrer cette petite fille avec laquelle je correspondais grâce à sa cousine qui écrivait ses courriers, j’ai pris mon billet d’avion et je suis allée la voir en juin 2019. Premier voyage dans ce pays du bout du monde et en solo, une véritable aventure pour la retrouver loin dans les montagnes du nord du Vietnam. Des paysages grandioses loin du tohu-bohu des grandes villes. Une petite ville calme et paisible.
L’équipe de Plan International au Vietnam m’attendait et m’a accompagnée dans l’organisation de tout ce voyage avec gentillesse et bienveillance. J’ai rencontré des personnes formidables. Ma première rencontre avec la petite fille a été très émouvante. Elle est rentrée dans la pièce avec son papa et sa maman et n’osait pas me regarder. J’ai su après qu’elle n’avait jamais rencontré d’étranger. Nous avons parlé avec ses parents de l’importance pour elle d’aller à l’école le plus longtemps possible pour lui permettre de s’assurer un bel avenir.
On prend conscience de l’importance de parrainer un enfant
Le peuple Mhong vit en autarcie dans cette belle région et très peu parlent le Vietnamien – ils commercent dans la communauté et s’ouvrent très peu sur le reste de la population – ils ne peuvent pas imaginer leur vie ailleurs que dans leurs montagnes comme me l’a fait comprendre la maman de Vā.
Avec l’enfant et sa famille, nous avons pu visiter durant la journée les infrastructures co-financées par Plan International et le gouvernement vietnamien : écoles, bibliothèque, centre de traitement de l’eau… Nous avons parlé des programmes de prévention mis en place pour éviter les mariages précoces des filles dès l’âge de 13-14 ans. Ensuite, nous avons été accueilli·e·s par un habitant dans sa maison traditionnelle Mhong. Les conditions de vie y sont très précaires.
On prend vraiment conscience du degré de pauvreté de ces populations et donc, de l’importance de parrainer un enfant. En effet, dès que l’enfant va à l’école, il reçoit une éducation de qualité et un repas équilibré chaque jour. Dès qu’il atteint l’âge de 9 ans, il va en pension du lundi au vendredi à quelques kilomètres de chez eux. Ses conditions de vie peuvent être alors bien meilleures qu’au sein de son propre foyer.
Cette visite a renforcé le sens de notre engagement
J’invite chaque marraine ou parrain à venir à la rencontre de sa ou son filleul·e car c’est une rencontre humainement vraiment forte et surtout cela vous permettra de comprendre l’environnement dans lequel évolue votre filleul·e. Pour moi, cela a renforcé le sens de notre engagement.
Un grand Merci à toute l’équipe de Plan Internationale au Vietnam et aux bénévoles ; ils font un travail admirable sur place. J’espère pouvoir revenir voir la petite Vā et sa communauté, cette fois avec ma famille.
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