Il y a quelques temps, Claudie et sa famille sont allés rendre visite à leur filleule, Dayalani, au Sri Lanka. Ils ont pu voir l’impact du parrainage dans sa communauté. Claudie a tenu à nous raconter cette visite riche en émotions.

 

Une visite peu commune

Mon mari mes deux enfants et moi-même avons été accueillis au bureau de Plan International. On a pu prendre le temps de rediscuter de notre programme de la journée.

Puis, un chauffeur nous attendait pour nous amener dans le village de Dayalani. 30 minutes pour faire environ 3 kilomètres ! Ce n’était pas très loin, mais la route est difficile et le lieu est reculé dans la montagne.

Nous avons été accompagnés par deux personnes de Plan International. Après s’être arrêté quelques minutes dans un petit hameau pour saluer les villageois, nous nous sommes arrêtés à nouveau pour rendre visite aux enfants de l’école maternelle.

Au début, tous les enfants, qui étaient en récréation, se sont arrêtés de jouer et nous ont longuement fixés. Puis, progressivement, une petite fille est venue parler à mon mari, et les enfants nous ont chanté une chanson. 
Puis, nous sommes repartis pour voir l’école des grands (6-16/18 ans), environ 200 élèves.

Nous avons rencontré le directeur qui nous a expliqué le fonctionnement de l’école et l’action de Plan International dans cet établissement : eau potable, toilettes, apport de matériel scolaire (cartables etc).

Enfin, nous sommes entrés dans la classe de Dayalani. Tout le monde était impressionné. J’ai tout de suite reconnu ma filleule et elle aussi ! Nous avons dit Bonjour en Tamoul.

Pour terminer notre visite de l’école, mon mari et un de mes fils ont improvisé une partie de cricket avec les enfants. Tous et toutes semblaient heureux et surpris de cette visite peu commune !

J’espère que ma filleule sera une femme libre et heureuse

Après cela, nous sommes allés dans le village de Dayalani. Ses parents, son grand-père et son oncle nous attendaient.

Malgré la barrière de la langue, nous avons pu échanger dans la bonne humeur. Au début, tout le monde était impressionné mais ensuite l’ambiance s’est bien détendue. La maman de Dayalani avait préparé des gâteaux et des boulettes épicées. Nous avons eu chacun une noix de coco à boire et en guise de dessert. De notre côté nous avions apporté quelques cadeaux et des spécialités de notre pays (pruneaux d’Agen produits par les parents de mon mari). 

La maman de Dayalani nous a montré quelques photos du reste de la famille (la grande sœur et le petit frère qui ne pouvaient pas être présents) ainsi que les photos et cartes que j’avais envoyées.

Nous avons planté un petit arbre ensemble afin de se souvenir de cette belle journée.

Ce fut non sans mal et en retenant quelques petites larmes que nous sommes repartis ; la maman de Dayalani a pu profiter de la voiture pour se rendre à son travail en ville.

C’est vraiment émouvant de pouvoir rencontrer « en vrai » une jeune fille avec laquelle j’ai correspondu pendant 4 ans et que je vais accompagner encore longtemps. J’ai pu la voir évoluer, grandir et j’espère de tout mon cœur qu’elle sera une femme libre et qu’elle serait heureuse dans sa vie.

Merci à Plan International !

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