A l’occasion de la Journée mondiale des droits des enfants, célébrons les 25 ans de l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant par l’ONU, qui guide les ONG telles que Plan International dans leurs actions pour défendre les millions d’enfants encore victimes de fortes inégalités de droits.

25e anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant

La Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) a été mise en place le 20 novembre 1989. La communauté internationale fait alors une promesse aux enfants du monde : reconnaître, mettre en œuvre et faire respecter, par tous les moyens en leur pouvoir, leurs droits fondamentaux,  tels que le droit à la survie et au développement, à la croissance et à l’apprentissage, à ce que leurs voix soient entendues et écoutées, et à être protégés de la discrimination et de toute forme de violence.

Depuis sa mise en place en 1989, cette convention a été ratifiée par  195 pays afin de garantir les droits des enfants (ONU, 2015).

Malgré cette promesse, leurs droits restent trop souvent bafoués. Travail infantile, exploitation, violences à l’école ou sur le chemin de l’école,  ou encore mariages et grossesses précoces sont encore trop de barrières à leur éducation. Il faut donc intensifier les efforts en ce sens et inclure les enfants aux prises de décisions les concernant.

Pourquoi écouter les enfants ?

Impliquer les enfants dans les débats qui touchent à leurs droits et aux prises de décisions qui s’en suivent est indispensable pour qu’ils prennent conscience de ces droits et de l’importance de se faire respecter.

Plusieurs exemples nous ont déjà montré ce nécessaire investissement des enfants et jeunes adultes. Malala Yousafzaï, en prenant part aux débats sur l’éducation des filles dans le monde, a permis de mettre en avant les difficiles conditions de scolarité de certaines dans le monde, mais aussi de faire avancer les débats pour régler ce problème. Malala est la plus connue, mais derrière elle, des milliers d’enfants ont également suivi sont exemples et agi pour faire respecter les droits des enfants.

Comment Plan International implique les enfants dans les décisions

Impliquer les enfants est un objectif permanent de Plan International. Pour nous, leur participation active dans la création d’un monde équitable est cruciale. Nous travaillons avec et pour les enfants ; même les plus jeunes enfants peuvent être mobilisés sur les notions d’égalité et d’injustice, qu’ils sont aptes à comprendre.

Nous les intégrons dans les prises de décisions au travers d’un Comité Consultatif de la Jeunesse et nous travaillons avec les enfants du monde entier pour les aider à faire reconnaître leurs droits. Nous intervenons également aux côtés de partenaires pour développer des instruments permettant de renforcer la participation des enfants dans une société plus ouverte.

Récemment, nous avons parlé avec des dizaines d’enfants à l’occasion du 70e anniversaire des Nations unies à Genève en juin dernier pour écouter leur ressenti sur la question : « Pourquoi les droits des enfants sont-ils importants et comment résoudre les difficultés rencontrées par les enfants pour faire respecter ces droits ? ».

Cela a été inspirant de voir des enfants de 5 ou 6 ans réfléchir sur des solutions à des problèmes courants qu’ils peuvent rencontrer :  ne pas aller à l’école, des décès causés par des maladies qui pourraient être évitées, ou encore l’inégalité entre filles et garçons. Beaucoup ont dit que « ce n’est pas juste que tant de garçons aillent à l’école et pas les filles ». Ils ont complété en disant que les enfants ont le droit d’exprimer leurs opinions.

Enfin, dans le cadre des 17 Objectifs Mondiaux pour le Développement Durable (Global Goals for Sustainable Development)  à atteindre d’ici 2030 et adoptés par  193 pays en septembre dernier, il est fondamental que les enfants aient leur place dans les débats pour que ces objectifs deviennent une réalité.

Dans ce processus de développement global, Plan International a travaillé de façon soutenue pour s’assurer que la voix des jeunes soient prises en compte.  Si les stratégies et plans d’actions nationaux sont effectivement pour faire reconnaitre leurs droits et besoins, les enfants doivent être capables d’avoir la parole. Les gouvernements ne doivent pas seulement les écouter mais aussi leur répondre.

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