L’ONG Plan International France salue la déclaration des leaders des pays du G7 sur l’éducation des filles mais elle déplore l’insuffisance des engagements financiers. À l’approche du Sommet du Partenariat mondial pour l’éducation (PME), les 28 et 29 juillet, nous appelons les gouvernements à augmenter les fonds alloués à l’éducation des filles et des adolescentes !

Plan International France salue l’adoption de la Déclaration sur l’éducation des filles : se remettre de COVID-19 et débloquer l’agenda 2030 lors du Sommet des dirigeant·e·s du G7 le 13 juin à Carbis Bay, au Royaume-Uni. Celle-ci reconnaît l’impact de la pandémie de Covid-19 sur les systèmes éducatifs et engage en faveur de l’éducation, du leadership et de l’émancipation des filles. La déclaration appelle les dirigeant·e·s à mettre en place des systèmes scolaires de qualité, plus inclusifs et plus résilients, à lutter contre les violences sexuelles et sexistes, ainsi qu’à garantir l’accès à une éducation complète à la sexualité.

Les objectifs qui restent à atteindre : 

UNE OCCASION MANQUÉE

Malgré ces déclarations d’intention encourageantes, l’ONG Plan International France déplore l’insuffisance des 2,75 milliards de dollars promis par les dirigeant·e·s du G7 en faveur de l’éducation. Selon Yona Nestel, responsable de l’éducation inclusive de qualité de Plan International : « Les impacts de la pandémie de Covid-19 sur les droits des filles, en particulier sur leur droit à l’éducation, sont alarmants. L’heure n’est pas au statu quo ! Pour que la rhétorique rejoigne la réalité, les dirigeant·e·s du G7 doivent s’attaquer au déficit de financement annuel de l’éducation, estimé à 200 milliards de dollars ».

Sans des niveaux de financement ambitieux, la déclaration et le plan d’action du G7 risquent d’aboutir à de fausses promesses : une occasion manquée de faire preuve d’un leadership audacieux face à la crise de l’éducation. 

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