Au Kenya, comme de nombreux enfants sous-alimenté·e·s, la petite Mariam, 5 ans, n’avait plus la force d’aller à l’école. Aujourd’hui, elle s’y rend chaque jour grâce au programme d’alimentation à l’école de Plan International.

Fille qui marche dans la rue

Ma fille de 5 ans était trop faible pour aller à l’école

« Avant le programme alimentaire, la vie était difficile pour ma fille de 5 ans. Souvent, elle ne réussissait pas à faire ses devoirs », explique Elizabeth à propos de sa fille Mariam qui, comme des milliers d’enfants au Kenya, souffre de la faim en raison de la grave sécheresse et de la hausse du prix des denrées alimentaires. 

« J’ai compris à quel point elle était affaiblie par la famine le jour où elle est rentrée de l’école plus tard que d’habitude. Je ne comprenais pas pourquoi elle mettait tant de temps alors que notre maison n’est qu’à quelques mètres. 

Le lendemain, je suis allée à sa rencontre et je l’ai trouvée endormie au bord du chemin. Elle était trop faible pour marcher, alors je l’ai portée jusqu’à la maison. Comme c’est arrivé plusieurs fois, j’ai envisagé de la retirer de l’école. » raconte Elizabeth. « Jusqu’à ce que Plan International introduise son programme alimentaire dans les écoles de ma communauté… »

Des repas quotidiens pour 11 000 enfants

Le programme alimentaire de Plan International a été lancé en avril 2017 avec le soutien de l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (SIDA), dans le comté de Kilifi en avril 2017. En travaillant avec les communautés, Plan International fournit chaque jour des repas à base de riz et de haricots à 11 000 enfants dans 94 écoles.

La majorité des cuisiniers bénévoles sont des parents ayant des enfants dans les écoles. Comme Elizabeth qui raconte : « Lorsque le programme alimentaire a commencé à l’école, je faisais partie des parents qui se sont portés volontaires pour cuisiner à l’école. Je me réveille tôt, je prépare Mariam pour l’école et une fois que j’ai terminé mes tâches ménagères, je vais à l’école pour cuisiner. »

Avant l’intervention de Plan International, de nombreux enfants comme Mariam abandonnaient l’école en raison de la faim causée par la sécheresse, qui a été déclarée catastrophe nationale en février 2017. Nous nous engageons pour maintenir les enfants à l’école, pour éviter qu’ils prennent du retard et que cela ait un impact sur leur éducation.

 « Ma petite fille a changé. Son état de santé s’est améliorée et sa concentration en classe est meilleure. Elle est maintenant capable de faire ses devoirs et le peu que j’ai pour la nourrir, elle et ses frères et sœurs, le soir, est suffisant ». dit Elizabeth.

Ensemble, faisons reculer la faim pour faire avancer les droits des enfants ! 

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