Samedi 22 décembre, un violent tsunami a frappé les côtes ouest de l’Indonésie. La catastrophe a fait plus de 400 morts et les populations rescapées demeurent particulièrement vulnérables. Les enfants risquent d’être les plus durement touché·e·s. L’ONG Plan International s’est immédiatement mobilisée et a envoyé une équipe sur place pour répondre à leurs besoins.

Un bilan dramatique et des rescapé·e·s particulièrement vulnérables

Samedi 22 décembre, c’est une vague de plus de 15 mètres de haut qui s’est abattue sur les plages du détroit de la Sonde, situées à une centaine de kilomètres à l’Ouest de Jakarta en Indonésie. Le tsunami, déclenché par l’éruption du volcan Anak Krakatoa, a causé d’énormes dégâts sur les côtes. Après les séismes de Lombok et de Palu, c’est une nouvelle catastrophe qui touche le pays cette année.

Avec 429 morts, le bilan est dramatique et pourrait s’alourdir encore. En effet, 154 personnes sont portées disparues et les secours n’ont pas encore exploré toutes les zones touchées. Beaucoup d’endroits demeurent difficiles d’accès car les routes et les infrastructures de transports ont été détruites. Des communautés entières se retrouvent isolées.

Les populations locales, souvent déjà vulnérables et isolées, ont été particulièrement touchées par la catastrophe. Beaucoup de familles ont perdu leur maison et tout ce qu’elles possédaient. En quelques jours, plus de 16 000 personnes ont été déplacées.

Pour les rescapé·e·s, les besoins sont immenses : nourriture, eau potable, produits d’hygiène et de premiers secours, matériel pour se mettre à l’abri… 
Les autorités et l’aide internationale d’urgence doivent intervenir pour couvrir l’essentiel de ces besoins.

Plan International sur place pour aider les enfants

Face à l’ampleur de la catastrophe, les équipes de l’ONG Plan International en Indonésie se sont immédiatement mobilisées. Une première équipe a été envoyé sur place dans les jours suivant le tsunami. Elle évalue les besoins précis des populations pour construire une réponse adaptée à la situation, en concertation avec les communautés affectées, les ONG et associations locales.

Des produits d’hygiène et de première nécessité sont prêts à être distribués. Des toiles de tentes, des matelas, des couvertures et des filtres à eau ou des lampes solaires sont mis à disposition.

Pour Dwi Rahayu, responsable des programmes pour Plan International en Indonésie, l’action de l’ONG devra se concentrer sur la protection et les besoins des enfants et des jeunes.

« Les situations d’urgence touchent toujours plus durement les plus vulnérables », explique-t-il. « Les enfants en particulier sont les plus affecté·e·s dans des situations comme celles-ci. Certains peuvent perdre leurs parents, leur famille proche ou se retrouver seul à la rue. Beaucoup sont traumatisé·e·s ».

En situation d’urgence, les enfants sont davantage victimes de maladies, de violences ou d’enlèvement. Pour les filles, les risques de violences sexuelles ou de mariage précoce sont accrus.

L’évaluation menée sur place permettra de couvrir rapidement les besoins les plus urgents des enfants et de leur famille en nourriture, en installations sanitaires et produits d’hygiène. Les victimes recevront également un soutien psychologique.

Nous agirons sur place pour protéger les enfants et pour leur permettre de retrouver une scolarité normale. 

Aucun enfant parrainé avec Plan International ne vit dans la zone touchée par le tsunami et n’a été directement affecté par la catastrophe. 

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