Au Kenya, Faith Mbatia est devenue enfant parrainée à l’âge de 7 ans. 36 ans plus tard, sa vie reste liée à Plan International puisqu’elle travaille au sein de l’organisation auprès des jeunes enfants.

faith enfant parrainée Plan International

« Plan International venait d’ouvrir ses bureaux dans notre région. J’étais inscrite au programme de parrainage et je me souviens encore de mon numéro de filleule ! Ma marraine habitait aux Pays-Bas et nous échangions des courriers. J’aimais lui écrire des lettres et lui envoyer des dessins et des photos pour lui montrer comme je progressais.

De nombreuses améliorations pour ma communauté

Plan International est à l’origine des améliorations dans mon école, comme la construction de nouvelles salles de classe, de blocs sanitaires et de nouveaux bureaux, qui profitaient à tous et toutes.

Pour les filles, des installations essentielles, telles que des toilettes séparées, ont été aménagées pour éviter qu’elles ne s’absentent plusieurs jours par mois quand elles ont leurs règles. Nous avons également été informé·e·s de nos droits en tant qu’enfants, ce qui a été très instructif.

L’accès aux soins de santé a été aussi amélioré lorsque Plan International a créé un centre de santé de proximité. Car jusqu’alors, nous devions marcher sur de longues distances pour atteindre l’hôpital le plus proche. Ce centre a été une bénédiction pour la communauté puisqu’ainsi, tout le monde a eu accès à des soins de qualité. J’admirais les agents de Plan International parce qu’ils favorisaient le développement de ma communauté.

Travailler dans l’intérêt supérieur des enfants

Après avoir quitté l’école, j’ai suivi une formation de travailleuse sociale. Je voulais travailler avec des petit·e·s car dès mon plus jeune âge, Plan International m’a inculqué le goût d’agir dans l’intérêt supérieur des enfants.

Actuellement, je mets en œuvre le projet Tulinde Tusome, financé par le gouvernement canadien, qui vise à créer des espaces sûrs et protecteurs pour les enfants des régions de Kwale et Kilifi au Kenya. Ce projet me tient à cœur car il change la vie des enfants et est source d’inspiration.

Je crois que l’éducation est la clé pour éliminer les obstacles qui empêchent les enfants, en particulier les filles, d’accéder à des postes de pouvoir et d’influence où elles peuvent être à l’origine d’un changement positif. Lorsque les filles et les garçons ont accès à une éducation de qualité, elles et ils sont mieux placé·e·s pour prendre des décisions éclairées sur leur vie et se forger un avenir meilleur.

Les filles doivent croire en elles-mêmes

Je me réveille tous les jours, impatiente d’aller à la rencontre des enfants et de leurs familles pour leur porter un message d’espoir. Parfois, je rencontre des difficultés, en particulier sur les questions liées à la violence sexiste, mais cela ne m’empêche pas de plaider pour une communauté sûre pour tous les enfants, les filles comme les garçons.

Enfin, je veux que toutes les jeunes filles croient en elles-mêmes et soient convaincues que rien ne peut les empêcher d’exceller. Qu’elles peuvent faire entendre leurs voix, qu’elles sont fortes, qu’elles ont un réel pouvoir d’influence et peuvent transformer le monde ».

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