Je suis fier de parrainer une fille au Salvador

Josué est né au Salvador. Il a été adopté quand il était enfant et a grandi en France. Très attaché à son pays d’origine, il y est maintenant parrain d’une petite fille avec Plan International. Il a choisi aussi de représenter notre ONG au semi marathon de Paris en mars et lance sa page de collecte. Découvrez son témoignage.

« Je m’appelle Josué, je suis né en 1986 au Salvador, un tout petit pays d’Amérique centrale que peu de gens connaissent. J’ai été adopté et je suis arrivé en France quand j’avais 6 ans. Qui suis-je vraiment ? Sans doute un mélange des deux ! 

Ma vie a commencé au Salvador en 1986. Je suis né apparemment entre le 30 août et le 2 septembre… Là-bas je m’appelais José de Jésus. J’ai vécu mes 6 premières années dans mon beau petit pays, des années un peu compliquées… En 1992, j’ai été adopté avec mon frère et nous sommes arrivés en France.

Même si la vie n’a pas toujours été simple ici, j’ai eu la chance d’être très bien entouré par ma famille adoptive. Je suis retourné au Salvador pour la première fois en 2010 avec mes parents, mon frère, son amie et ma femme. J’ai retrouvé mon orphelinat, ma mère biologique, mes oncles, mes cousins et cousines. J’ai aussi eu les coordonnées d’un de mes frères aux Etats-Unis que je croyais décédé.

En 2013, j’y suis retourné à nouveau. Cela a été une grande étape de ma vie car j’ai revu, 21 ans après, mon frère qui vit aux Etats-Unis.

C’est là que j’ai voulu m’engager. En rentrant du Salvador, je me suis dit que, moi, enfant, j’ai eu le droit à tant de choses sans même m’en rendre compte. J’ai pu être soigné, je suis allé à l’école, j’ai voyagé… 

« Il était temps pour moi de faire ma part !« 

J’ai contacté l’ONG Plan International pour parrainer une petite fille au Salvador. J’ai choisi le Salvador bien sûr car c’est mon pays d’origine. Je souhaitais parrainer une petite fille car chacun sait qu’à travers le monde, beaucoup d’entre elles sont privées d’éducation, même si garçons et filles méritent tous notre soutien ! Les choses se sont faites simplement, j’ai la chance de parrainer Katherine depuis 2013. 

Je suis retourné au Salvador en janvier 2017, j’en ai profité pour demander à rencontrer ma filleule. J’ai eu rendez-vous avec l’équipe de Plan International à San Salvador, la capitale. Nous nous sommes ensuite rendu à son domicile, j’ai pu rencontrer Katherine avec ses parents et sa petite sœur. Ce fut un moment incroyable de faire enfin mieux connaissance avec cette petite fille que je parraine depuis des années, de voir sa famille, sa maison…  

J’ai vraiment réalisé tout le travail que Plan International fait sur place. Les deux personnes de Plan International qui m’accompagnaient semblaient proches des enfants et des villageois. Où vit Katherine, il y a environ 8 000 habitants dont 80 enfants parrainés.

C’est une très bonne chose pour les enfants mais aussi pour le développement du reste de la communauté. 
Au Salvador, j’ai rencontré deux personnes qui ont été parrainées lorsqu’elles étaient enfants : une jeune femme qui aujourd’hui travaille pour Plan International et une de mes cousines par alliance. Toutes deux ont aujourd’hui une bonne situation et je pense que c’est grâce à Plan International. 

Je suis rentré de ce voyage heureux d’avoir rencontré ma filleule Katherine ! 

Au mois de juillet dernier, je me suis remis à courir. J’ai fait ma première course en septembre : 10km. Ensuite, j’ai décidé de m’inscrire au semi-marathon de Paris et de courir pour… Plan International ! 

J’organise une collecte de fond pour les enfants de Plan International et le 4 mars prochain je porterai un maillot au nom de l’ONG. 

La course risque d’être difficile mais peu importe, pour moi la motivation sera d’aider l’ONG Plan International. J’aurai une pensé pour ma filleule et pour tous ces enfants dans le monde qui ont besoin d’aide. 
Chacun peut donner à son échelle, et en donnant tous, ne serait-ce qu’un tout petit peu, ça peut changer beaucoup de choses ! 

Je suis fier de parrainer un enfant avec Plan International. Je serais le parrain de Katherine jusqu’à ses 18 ans, et croyez-moi, tant que Plan International existera, je parrainerai d’autres enfants. »

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