Le paludisme (ou malaria) est l’infection parasitaire la plus fréquente au monde. Causée par la transmission d’un parasite lors d’une piqûre de moustique infecté, cette maladie touche des millions de personnes chaque année, majoritairement des enfants de moins de cinq ans et des femmes enceintes.

Bien que le taux de mortalité ait considérablement baissé ces dernières années, notamment grâce à la mise en place de moyens de prévention et des traitements curatifs efficaces, 1 enfant meurt de cette maladie toutes les 2 minutes. Découvrez nos actions contre cette maladie à l’occasion de la Journée Mondiale de lutte contre le Paludisme, le 25 avril.

Une maladie en baisse dans le monde

paludisme togo

Selon le dernier rapport de l’OMS en 2018, 219 millions de cas de paludisme et 445 000 décès ont été répertoriés en 2017.

Toutes les deux minutes, 1 enfant meurt de la maladie et 7% de ceux qui survivent gardent des séquelles neurologiques à vie, comme la cécité ou l’épilepsie.

Cependant, même si les chiffres liés à la maladie restent impressionnants, ils sont en régression régulière grâce à l’action des organisations internationales, le financement des moyens de lutte par le Fonds mondial et l’implication d’ONG et d’acteurs locaux comme Plan International.

Depuis 2000, le développement des actions de sensibilisation dans les communautés et de distribution de moustiquaires et de tests de dépistages, assurant le traitement plus rapide de la maladie, ont permis de réduire les taux de mortalité du paludisme qui ont chuté d’environ 29 % au niveau mondial depuis 2010 et de 35 % chez les enfants de moins de 5 ans.  

Aujourd’hui, 44 % de la population des zones à risque dort sous une moustiquaire, contre 2 % en 2004. Ce changement  radical dans les habitudes des communautés a permis de réduire considérablement les cas de décès, notamment chez les jeunes enfants.

Néanmoins, la situation reste préoccupante car depuis plusieurs années, les parasites développent des résistances aux molécules antipaludiques et les moustiques craignent de moins en moins les insecticides.

Et les données concernant la période 2015-2017 ne révèlent aucun progrès significatif vers une diminution du nombre de cas de paludisme dans le monde. Le onzième Rapport mondial sur le paludisme de l’OMS confirme le fait que les 2 objectifs essentiels de la Stratégie technique mondiale de lutte contre le paludisme 2016-2030 : réduire les cas et les décès dus au paludisme d’au moins 40 % d’ici à 2020, ne seront pas atteints.

4 millions de moustiquaires pour les familles Togolaises

Au Togo, l’un des pays les plus pauvres du monde, le paludisme est la première cause de décès de la population.

Pour aider le pays à combattre cette maladie, Plan International a distribué plus de 4 millions de moustiquaires traitées aux insecticides dans plus de 1 400 communautés, avec une priorité pour les enfants et les femmes.

Plan International y mène des actions de prévention et de sensibilisation auprès des familles pour leur enseigner comment le paludisme se transmet et comment installer les moustiquaires imprégnées; mais également des actions d’assainissements des villages et de formation de soignants, pour aider les communautés à s’organiser face à la maladie.

En 2013, les fonds internationaux débloqués pour le contrôle et l’élimination du paludisme atteignaient 2,5 milliards d’euros mais, même si cela représente le triple des investissements d’il y a 10 ans, il manque toujours 2,2 milliards d’euros pour atteindre les 4,7 milliards nécessaires à l’atteinte des objectifs de l’OMS.

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