Cette année, l’ONG Plan International France place le consentement au cœur de sa campagne pour la 10e Journée internationale des droits des filles du 11 octobre. Apprendre aux filles qu’elles ont le droit de décider pour elles-mêmes, c’est lever un obstacle majeur qui entrave leur vie et leur accomplissement. Notre conviction est claire : aucune décision à l’égard de leur vie ne peut être prise sans leur consentement et encore moins à leur place.

Le consentement : qu’est-ce que c’est ?
Consentir est un grand mot. Parfois même, un gros mot.Il évoque ce qui se joue entre deux personnes, quand l’une désire entrer en interaction avec l’autre et doit évaluer si c’est réciproque.
Le consentement doit être libre, éclairé, enthousiaste et réversible.Non c’est non, et sans “oui”, c’est un non. Consentir, ce n’est pas céder. Consentir, ce n’est pas juste ne pas opposer de résistance.
Le consentement peut être biaisé quand on est en situation de subordination face à un supérieur hiérarchique, à une personne qui a une autorité parentale ou une tutelle sur nous, ou quand on est en situation d’inégalité face à quelqu’un qui est en mesure de nous rendre un service très important, à une figure symbolique d’autorité comme un professeur, quand on est en état d’ébriété face à une personne sobre, quand on est mineur·e face à une personne majeure.
Le respect du consentement est un apprentissage
Consentir ou non, c’est décider.Décider pour soi, c’est affirmer son existence, sa liberté, son autonomie, faire face et se tenir debout contre toutes les inégalités, les injustices et les violences. C’est pouvoir dire non aux violences et injonctions imposées à son corps, à sa sexualité, à sa vie. C’est pouvoir dire oui au respect de ses droits fondamentaux, à son droit d’aller à l’école, à ses désirs, à l’envie de s’engager, à ses choix de vie.
Se sentir légitime de dire oui et de dire non, sans être culpabilisée, est quelque chose qui doit s’enseigner dès le plus jeune âge. Les filles doivent pouvoir devenir des femmes qui n’ont pas honte et ne sont pas embarrassées à l’idée de dire “non”.
Et parce que pour décider, il faut comprendre et donc avant tout apprendre, parce que le respect et l’égalité s’enseignent et se transmettent, Plan International France place l’éducation au cœur de ses combats. Le respect du consentement est aussi un apprentissage du côté des garçons car un garçon qui respecte les droits des filles sera un homme qui respectera les droits des femmes.

Plan International France se mobilise pour le respect du consentement
Nous soutenons toutes celles et ceux qui participent à expliquer, promouvoir et défendre ce principe fondamental de liberté. C’est pourquoi l’ONG Plan International France agit en collaborant avec les communautés des filles et les partenaires locaux dans ses pays d’intervention en obtenant des avancées concrètes et durables pour les droits des filles.
À travers notre campagne pour les droits des filles « On n’a pas dit oui », nous sensibilisons à l’importance de garantir aux filles leurs droits de décider pour elles-mêmes dans tous les aspects de leur vie.
Consentir ou non, c’est décider !
Consentir ou non, c’est décider ! Le consentement doit toujours être éclairé, explicite, mutuel. Il ne doit jamais être arraché, violé, nié, ignoré !
Partout dans le monde, les filles se lèvent pour exiger le respect de leurs droits fondamentaux. L’ONG Plan International France se tient debout aux côtés des filles !
Et vous ?
Mobilisez-vous !
Pour défendre toutes ces valeurs de respect du consentement, on vous attend aussi nombreuses et nombreux à notre rassemblement du mardi 11 octobre à 13h, Parvis de l’Hôtel de ville de Paris, à l’occasion de la journée internationale des droits des filles : https://www.facebook.com/events/415062773799510
Pour recevoir toutes les informations en amont, inscrivez-vous sur : https://les-filles-debout.plan-international.fr/
Soutenir nos actions en faveur des droits des filles et de l’égalité filles-garçons
Actualités
Journée internationale de l’hygiène menstruelle : Plus de 500 millions de filles et femmes dans le monde sont en situation de précarité menstruelle
Créer des espaces sûrs pour l’éducation à l’hygiène menstruelle
Journée internationale de l’hygiène menstruelle du 28 mai : les règles sont toujours un tabou pour plus de la moitié des adolescentes et des femmes
L’apprentissage par le jeu pour améliorer les résultats scolaires des enfants
Témoignage d’Abeba : « Il n’est plus question que les filles arrêtent leurs études ! »
Suivez-nous
Sur twitter
❌Dans le monde, 1 femme sur 10 est confrontée à la précarité menstruelle. Mais qu’est-ce que c’est exactement ? Cette injustice fondamentale renforce les inégalités et les discriminations envers les filles et constitue une entrave à leurs droits. Découvrez pourquoi ! ⬇️ https://t.co/sDKOHMxTXd
Il y a 6 heures
📆Aujourd’hui c’est la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle ! ✊Les règles sont un phénomène biologique et naturel. Pourtant, la précarité menstruelle et les tabous autour des règles freinent l’émancipation des filles. Maintenant, c’est elles qui fixent les règles ! 🩸 https://t.co/WVjLzxsap1
Il y a 15 heures
#VendrediLecture | 🎤 »Music Queens, une histoire du #girlpower et de la pop en chansons ! » de @RebeccaManzoni, @lilipleeet, Emilie Valentin. 📚Ce livre coloré revient sur 10 chanteuses qui ont bouleversé la pop et révolutionné le regard sur les femmes. ➡️https://t.co/P7Il5rBnAQ https://t.co/OH3yz8rNrh
Il y a 2 jours
#CommuniquédePresse Une personne sur 4 qui a ses règles dans le monde n’a pas accès aux produits et équipements nécessaires. La précarité menstruelle est aggravée en contextes de crise. 👉 A lire : https://t.co/Kp24fquigI https://t.co/ZTlRNR3Ecc
Il y a 2 jours