Sanmya est une jeune fille parrainée de 13 ans, elle vit dans le nord-est du Brésil. Le projet de Plan International soutenu par son parrain et sa marraine a permis de réhabiliter l’école de sa communauté et de sensibiliser les filles à leurs droits. Une avancée majeure car à l’âge de Sanmya beaucoup de filles sont déjà mariées.
Quand on demande à Sanmya de décrire sa petite communauté quilombo établie dans la campagne du nord-est du Brésil, la jeune fille parrainée évoque d’abord tout ce qu’il y manque. Les routes étroites et sinueuses rendent l’accès difficile.
Les quelques maisons de briques se partagent le petit espace du village avec les huttes de terre et les bottes de paille. Ici, les rues sont en terre et la plupart des maisons n’ont aucune installation sanitaire.
L’école locale où est scolarisée Sanmya s’arrête au collège. Celles et ceux qui veulent continuer leurs études doivent donc prendre le bus pour faire chaque jour le long trajet jusqu’en ville. Chaque année, de nombreux et nombreuses élèves doivent ainsi abandonner le lycée.
Il y a quelques années cependant, l’accès à l’éducation était encore plus difficile et l’école menaçait de tomber en ruines. Quand Plan International s’est rendue pour la première fois dans cette communauté, nous avons rapidement mis en place un projet pour réhabiliter l’école. Nous avons reconstruit les classes, équipé une salle avec des ordinateurs et installé un terrain de jeu pour les enfants.
« Ce nouvel espace est une bonne chose ; avant les enfants couraient sur la route ou jouaient dans les bois, c’était trop dangereux. Il pouvait y avoir une voiture ou des animaux sauvages. Sur ce terrain de jeu tout le monde est en sécurité », explique Sanmya.
La jeune fille a rejoint le club de football féminin développé par Plan International. A travers le sport, elle est sensibilisée aux questions de genre comme les différences de traitement entre hommes et femmes sur le marché du travail et à l’importance de l’égalité.
« Ce projet nous parle des droits des femmes et des violences sexistes en même temps qu’il nous apprend à jouer au ballon. Les filles comme les garçons peuvent jouer au football, c’est un bel exemple d’égalité. » Sanmya ajoute : « En plus de m’apprendre beaucoup de choses, faire du sport me permet de rester en forme, je ne faisais pas vraiment d’exercice avant. »
Pour la jeune fille, la présence de Plan International dans sa communauté a fait une vraie différence. « Les activités que nous offre Plan International en dehors de l’école sont très importantes, elles nous aident à grandir. Depuis que Plan International est présente dans notre communauté, les adultes écoutent davantage les enfants, ils comprennent que nous aussi nous avons besoin que notre voix soit entendue et respectée. »
En effet, la prise en compte de la voix des enfants est au cœur de nos projets avec les communautés. Nous incitons les adultes à respecter davantage l’individualité des enfants aux différentes étapes de leur vie pour qu’ils puissent grandir dans de bonnes conditions et en se sentant respecté·e·s.
« Le travail de Plan International a eu une grande influence sur la vie chez moi et dans ma communauté, par exemple en échangeant avec mes parents et en rénovant notre école. Je me sens soutenue dans tout ce que je fais et on m’encourage toujours à participer à plus d’activités qui m’aideront pour l’avenir », raconte Sanmya.
Les actions de Plan International dans des communautés comme celles de Sanmya sont possibles grâce au soutien de nos marraines et parrains dont les dons financent nos projets. Sanmya raconte que le couple qui la parraine vit en Autriche, elle a reçu des lettres et elle a toujours été soutenue.
« Grâce au projet qu’ils soutiennent, je suis plus consciente de mes droits en tant que fille et de comment je devrais me comporter. C’est une opportunité unique pour moi, je sais que beaucoup de filles de mon âge sont déjà mariées ou sont tombées enceintes. »
« Aujourd’hui, je suis moteur des projets auxquels je participe. Je transmets tout ce que j’apprends pour que ces informations puissent atteindre plus de personnes dans ma communauté. J’espère changer leur vie comme Plan International a changé la mienne. »
#MardiConseil « En Éthiopie dans les zones touchées par la sécheresse, il y a une📈de 119% des mariages d’enfants » alerte @ViolaineGagnet @PlanFrance 🔎le décryptage @ARTEInfo sur les causes & impacts de la crise alimentaire sur les enfants & les filles ⤵️https://t.co/OLnXLFViq4 https://t.co/rPgiwEfoas
Il y a 1 heure
#VendrediLecture 🔎Lire dans la série « Ces Africaines qui ont fait l’histoire » @LeMonde_Afrique le portrait de Funmilayo Ransome-Kuti par @LizaFbb Militante féministe & anticoloniale, la mère de Fela Kuti s’est dressée contre les injustices au Nigeria ➡️https://t.co/7bewk4neU7 https://t.co/yxaIasNJYa
Il y a 4 jours
📢Plan International alerte : la crise alimentaire mondiale, aggravée par la guerre en #Ukraine, entraîne une hausse inquiétante des mariages d’enfant. Déscolarisation, violences, grossesses précoces…les filles sont les plus à risque! Pour en savoir +⤵️ https://t.co/ZOH9cVTPWG https://t.co/bE9Sqp0nh8
Il y a 5 jours
RT @ConvergencesORG: [Session Forum Mondial #3Zéro 2022] Participez à notre table-ronde sur la jeunesse et la #SolidaritéInternationale !…
Il y a 5 jours