Plus d’un demi-million de réfugiés Vénézuéliens ont fui en Colombie, beaucoup illégalement, espérant échapper à la pauvreté, à la montée de la violence, à la pénurie de nourriture et de médicaments qui sévissent aujourd’hui dans leur pays, autrefois prospère grâce à l’exportation de pétrole.
Confronté à une telle vague de réfugiés arrivant du Venezuela, le Gouvernement colombien a demandé l’aide de la communauté internationale pour porter assistance aux enfants vénézuéliens et à leurs familles qui franchissent tous les jours la frontière entre le Venezuela et la Colombie.
Sous la pression de villes frontalières, telle Maicao, submergées par l’arrivée des réfugiés, le président Juan Manuel Santos a annoncé le mois dernier un renforcement des contrôles aux frontières, avec le déploiement de 3 000 agents de sécurité supplémentaires. Mais ces dispositions ne sont pas suffisantes pour contenir le flot des réfugiés clandestins qui peuvent franchir la frontière sur 2 219 km.
Les enfants franchissant la frontière, seuls ou accompagnés de leurs familles, sont confrontés à de nombreux risques tels que les maladies, le trafic, le recrutement par des groupes armés ou des gangs. La plupart des enfants ne vont pas à l’école car les parents n’ont pas les moyens de payer les fournitures scolaires, l’uniforme et le transport. Ces enfants déscolarisés sont encore plus que les autres exposés aux dangers.
De nombreux enfants souffrent de diarrhée, d’affections cutanées ou de maladies respiratoires en raison de l’absence d’installations sanitaires adéquates. En outre, des épidémies de rougeole se déclarent régulièrement dans les bidonvilles où ils vivent.
Plan International travaille avec Terre des Hommes pour fournir des kits d’hygiène aux migrants installés dans des camps à Cúcuta, à la frontière avec le Venezuela.
Nous avons distribué 375 kits d’hygiène à des familles de migrants et 750 kits avec des protections hygièniques pour les femmes et les adolescentes. La délivrance de ces kits était accompagnée d’une formation, dispensée par des membres de Plan International, sur les droits sexuels et reproductifs, et sur les violences liées au genre. Nous avons également facilité la distribution de 1 200 bons alimentaires pour l’accès à la nourriture du Programme alimentaire mondial.
Ces aides doivent perdurées car il est à craindre que l’arrivée de la saison des pluies et les inondations en résultant aggravent la propagation de maladies dues à l’eau, telles que les maladies respiratoires et les diarrhées.
Les filles sont au cœur de nos programmes d’urgence car ce sont les plus vulnérables en situation de crises humanitaires.
#MardiConseil « En Éthiopie dans les zones touchées par la sécheresse, il y a une📈de 119% des mariages d’enfants » alerte @ViolaineGagnet @PlanFrance 🔎le décryptage @ARTEInfo sur les causes & impacts de la crise alimentaire sur les enfants & les filles ⤵️https://t.co/OLnXLFViq4 https://t.co/rPgiwEfoas
Il y a 11 minutes
#VendrediLecture 🔎Lire dans la série « Ces Africaines qui ont fait l’histoire » @LeMonde_Afrique le portrait de Funmilayo Ransome-Kuti par @LizaFbb Militante féministe & anticoloniale, la mère de Fela Kuti s’est dressée contre les injustices au Nigeria ➡️https://t.co/7bewk4neU7 https://t.co/yxaIasNJYa
Il y a 4 jours
📢Plan International alerte : la crise alimentaire mondiale, aggravée par la guerre en #Ukraine, entraîne une hausse inquiétante des mariages d’enfant. Déscolarisation, violences, grossesses précoces…les filles sont les plus à risque! Pour en savoir +⤵️ https://t.co/ZOH9cVTPWG https://t.co/bE9Sqp0nh8
Il y a 4 jours
RT @ConvergencesORG: [Session Forum Mondial #3Zéro 2022] Participez à notre table-ronde sur la jeunesse et la #SolidaritéInternationale !…
Il y a 5 jours