Pratiquement tous les jours, des filles sont assassinées. Au Brésil, les garçons aussi combattent les violences faites aux femmes. C’est le cas de Taniel, Clibson et Luciano qui se mobilisent, dans le cadre du projet « Objectifs pour la paix » de l’ONG Plan International au Brésil, pour changer les mentalités et faire disparaître les violences à l’égard des filles et des femmes.

CLIBSON, 15 ans : battre une femme est un crime

Clibson veut inciter les hommes à respecter les femmes :« Quelle que soit leur couleur, leur origine, leur genre ou leur religion, les êtres humains sont tous égaux – c’est ce que j’ai appris grâce à Plan International.

Cependant, la violence tient toujours une grande place dans ma communauté et les femmes continuent à en souffrir.

J’habite à côté d’un couple qui se dispute beaucoup. Un soir, je suis intervenu car j’ai eu peur pour la femme. J’ai dit à l’homme que battre une femme était un crime. Il m’a répondu «  C’est ma femme et je la battrai aussi souvent que je voudrai ». Aujourd’hui, ils sont toujours ensemble. J’ai compris qu’elle ne pouvait pas le quitter car elle et ses enfants dépendent financièrement de lui. C’est malheureusement une situation très courante dans ma communauté. 

Les femmes ont les mêmes droits que les hommes et nous devons respecter cela. C’est pourquoi nous devons éduquer nos communautés. Les hommes au Brésil doivent apprendre à respecter les droits des femmes. »

TANIEL, 18 ans : les filles ne sont pas responsables des violences qu’elles subissent

« Dans ma communauté, nous avons des opportunités d’avenir. Mais, à cause de la drogue, la violence est omniprésente. Les femmes et les filles en sont les principales victimes ; il faut savoir que, pratiquement tous les jours, des filles sont assassinées.

Je voudrais aider les filles et les femmes à réaliser que rien ne justifie jamais les violences dont elles sont ou pourraient être victimes. Elles doivent pouvoir faire entendre leurs voix, et ensemble, nous nous battrons pour défendre leurs droits. Quand je vois les filles se mobiliser, ça me stimule !

Récemment, je devais assister à une conférence avec un autre garçon mais ça ne me paraissait pas approprié. Alors j’ai appelé Luciana, de Plan International au Brésil, et je lui ai dit : « Au lieu d’un garçon, c’est une fille qui devrait représenter notre ville. » Le changement a été fait et nous sommes parti·e·s à Brasilia ensemble – c’était super de la voir réaliser son rêve ! »

LUCIANO, 19 ans : aucune violence n’est tolérable

Luciano est convaincu que, dès le plus jeune âge, les enfants doivent apprendre à ne pas utiliser la violence.

« Si nous voulons éradiquer la violence vis-à-vis des femmes, nous devons apprendre aux enfants, dès le plus jeune âge, qu’aucune violence n’est tolérable.

C’est difficile de grandir ici. Je m’inquiète souvent pour ma petite sœur. Elle va à l’université le soir et quand elle quitte la maison, j’ai peur pour elle. Je ne dors pas tant qu’elle n’est pas rentrée.

J’ai aussi été témoin de violences à la maison. Mon père est violent, ce qu’il tenait de son père, c’est culturel. J’ai décidé que lorsque j’aurai des enfants, j’utiliserai une approche complètement différente.

Je suis impliqué dans le projet « Objectifs pour la paix » de Plan International qui m’a permis de connaître les droits des enfants et des filles. C’est un mouvement très important et je suis fier et heureux d’en faire partie. »

Pour que chaque #FilleAujourdhui devienne une femme libre demain grâce à l’éducation, faites partie du Plan.

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