En Papouasie-Nouvelle-Guinée, Madi, 12 ans, participe au programme de promotion de l’égalité, dispensé dans les écoles par Plan International. Ce programme permet aux filles et aux garçons de découvrir qu’elles et ils ont les mêmes droits et vise à réduire la violence sexiste en incitant les filles et les garçons à établir des relations respectueuses à la période difficile de l’adolescence.

Chez mon père, filles et garçon sont considéré·e·s comme égales et égaux

« En Papouasie-Nouvelle-Guinée, les garçons considèrent les filles comme moins que rien. Ils nous disent souvent :  « Vous n’êtes pas ni la reine, ni même la cheffe, alors qui êtes-vous pour nous dire ce que nous devons faire ? » 

Ma mère a épousé un homme de Bougainville et a quitté mon père. Nous vivons avec lui depuis. C’est compliqué parce que je dois prendre soin de mes petites sœurs. L’une a 10 ans et l’autre 4 ans. Mon frère, lui, a eu 14 ans cette année.

Notre mère ne vient jamais nous voir. Ce n’est pas facile d’avoir des parents séparés. Mais nous, les enfants, sommes tous les 4 considérés de la même manière, les filles comme le garçon. Nous vivons avec notre papa et notre grand-mère. Notre papa joue le rôle du père et aussi de la mère. Je suis tellement désolée pour lui, c’est pour lui que j’essaie d’aller tous les jours à l’école.

Nous devons nous faire respecter

Parfois à l’école, les garçons s’en prennent aux filles. Les garçons font plein de choses pour embêter les filles, par exemple en les traitant de noms dégoûtants. Les garçons fument, boivent et se droguent. Parfois, nous en parlons à nos enseignant·e·s, mais elles ou ils ne font rien.

Lorsque les garçons maltraitent les filles, les filles ne réagissent pas. Elles n’essaient pas de faire respecter leurs droits – elles pensent qu’il n’y a rien à faire. Mais ce n’est pas vrai. En tant que jeunes femmes, nous devons nous rebeller et convaincre les garçons qu’il n’est pas normal de harceler les filles. Nous devons faire valoir nos droits de sorte qu’ils comprennent que ce qu’ils font n’est pas bien et qu’ils devraient arrêter.

Les garçons ont changé leur attitude

Quand Plan International est arrivé dans notre école, certains garçons ont modifié leur attitude et ont commencé à nous respecter, ce qui a facilité notre vie quotidienne. Le programme de promotion de l’égalité pousse au changement. Au début, les garçons ne voulaient pas jouer avec nous, les filles. Ils se mettaient toujours en avant et tentaient de nous distancer. Mais au bout d’un certain temps, ils nous ont traités comme des sœurs et ont accepté de jouer avec nous à égalité.

Tous les vendredis, je raconte à mon père tout ce que j’ai appris à l’école. Il est vraiment content. »

Le programme de promotion de l’égalité à destination des écoles de Plan International a été mis en place dans 5 330 écoles de garçons et de filles de la région de Port Moresby. Ce programme, étalé sur 8 semaines, vise à prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles en promouvant l’égalité des sexes et en modifiant les attitudes et le comportement des garçons et des filles à l’adolescence. Le programme a été mis en œuvre en partenariat avec l’ONG locale Equal Playing Field.

Actualités

Journée internationale de l’hygiène menstruelle : Plus de 500 millions de filles et femmes dans le monde sont en situation de précarité menstruelle

Crises humanitairesDroits des fillesHygiène menstruelle
Une étude inédite de Plan International révèle l’impact des crises humanitaires sur la santé menstruelle des filles et des femmes. Une personne sur 4 …

Créer des espaces sûrs pour l’éducation à l’hygiène menstruelle

ZambieDroits des fillesHygiène menstruelle
« J’avais 14 ans lorsque j’ai eu mes premières règles. Je revenais du marché et je ne savais pas ce que c’était. J’ai appelé mes amies pour qu’elles…

Journée internationale de l’hygiène menstruelle du 28 mai : les règles sont toujours un tabou pour plus de la moitié des adolescentes et des femmes

Droits des fillesHygiène menstruelle
Partout dans le monde, les stéréotypes de genre et le manque d’information et d’éducation sur les sujets de santé sexuelle et reproductive font persister…

L’apprentissage par le jeu pour améliorer les résultats scolaires des enfants

LaosDroits des fillesEducation
Anna, âgée de 5 ans, est très occupée à jouer avec ses ami·es. Riant aux éclats, elle s’empare d’un stéthoscope en plastique et fait semblant d’écouter…

Témoignage d’Abeba : « Il n’est plus question que les filles arrêtent leurs études ! »

EthiopieDroits des fillesGrossesses précoces
En Ethiopie, dans les régions d’Amhara et de Sidama, le projet « My Choice for My Life » de Plan International accompagne les filles pour leur garantir…

Suivez-nous

Sur instagram