À l’occasion de la 9e Journée internationale des filles et 25 ans après la 4e Conférence mondiale sur les femmes et l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Pékin, un état des lieux en matière de droits des filles s’impose.

L’ONG Plan International France, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) et l’Unesco livrent des recommandations concrètes dans un rapport inédit sur l’éducation des adolescentes, Pékin +25 : la Génération Égalité commence par l’éducation des adolescentes, lancé lors d’un évènement digital international le 12 octobre.

Des progrès limités par des obstacles persistants

Les normes sociales de genre restent un frein majeur dans l’accès et le maintien des filles à l’école, surtout à la puberté.

Depuis 1995, des progrès manifestes ont été accomplis dans l’accès à l’éducation des filles, notamment des adolescentes : 2 filles sur 3 sont aujourd’hui scolarisées dans le secondaire, contre 1 fille sur 2 en 1998. Toutefois, ces progrès masquent des disparités géographiques importantes : la parité filles-garçons n’a été atteinte que par 1 pays sur 4 dans le second cycle du secondaire. Et les obstacles restent importants : violences de genre en milieu scolaire, grossesses précoces et mariages d’enfants constituent un frein majeur dans l’accès et le maintien des filles à l’école, surtout à la puberté. Plus de 650 millions de femmes en vie aujourd’hui ont été mariées avant l’âge de 18 ans, soit 1 fille sur 5 !

 

 

 

 

 

 

Éducation des filles : un instrument de développement puissant

Pourtant, on sait qu’il n’existe aucun instrument de développement plus efficace que l’éducation des filles. Une fille qui a accès à une éducation complète et de qualité a plus de chance de réaliser ses droits en matière de santé sexuelle et reproductive, de dire non à un mariage d’enfant et d’éviter une grossesse précoce. Mais aussi d’accéder à une formation professionnelle ou à un emploi et de participer aux décisions au sein de sa famille et de sa communauté. 
Une éducation qui passe également le non-formel, par le sport notamment. Ce dernier constitue un puissant levier pour changer les stéréotypes de genre. Il a un impact direct sur le renforcement de la confiance en soi, sur la réduction des stéréotypes de genre et de la violence en milieu scolaire.

Nos recommandations

Pour améliorer la situation des droits des filles dans le monde, l’ONG Plan International France, avec le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et l’Unesco, livrent des recommandations, parmi lesquelles : 
1)    Investir financièrement dans des systèmes éducatifs en faveur de l’égalité filles-garçons et qui font de l’accès et du maintien des filles à l’école une priorité
2)    Veiller à ce qu’une éducation complète à la sexualité de bonne qualité soit dispensée à tous les adolescents et adolescentes
3)    Encourager les filles à entreprendre des études et des carrières dans les domaines scientifiques
4)    Favoriser le développement du leadership des adolescentes et promouvoir leur participation citoyenne

Inscription à l’évènement : https://2020gemreportlaunch.course.tc/catalog/course/new-generation-gender-equality 

En savoir plus : https://fr.unesco.org/news/nouvelle-publication-generation-egalite-commence-leducation-adolescentes 

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