Plus de 70 professionnel⸱e⸱s du secteur de la solidarité internationale, des médias ou encore du monde universitaire se sont réunis le 21 septembre 2021 autour d’un objectif commun : améliorer la mise en œuvre de l’approche basée sur les droits de l’enfant dans les projets de solidarité internationale. Retour sur cette table-ronde avec l’ONG Plan International France. 

D’emblée, Laura Audouard, chargée de plaidoyer au sein de Plan International France, donne le ton de la journée : « Les droits de l’enfant sont encore trop peu respectés dans le monde, et en particulier ceux des filles, doublement discriminées en raison de leur sexe et de leur âge ! » Pourtant, il existe un cadre juridique international qui les protège : la Convention internationale des droits de l’enfants (CIDE). Comment rendre effectif ce traité sur le terrain ?

C’est tout l’objet de l’approche basée sur les droits de l’enfant (ABDE) : un programme qui respecte une ABDE est dédié à la réalisation des droits de l’enfant et doit appliquer les principes directeurs de la CIDE. « L’ABDE est donc non seulement un cadre conceptuel, mais aussi un cadre opérationnel ! », insiste Laura Audouard. Le Groupe Enfance, collectif de 18 ONG engagées dans la défense des droits de l’enfant à l’international dont Plan International France est membre, en fait la démonstration.

Michelle Perrot, directrice du plaidoyer et de l’engagement des jeunes de Plan International France, présente les recommandations du Groupe Enfance et rappelle que la France, 5e pourvoyeur mondial d’aide au développement, a un rôle essentiel à jouer dans la réalisation des droits de nombreux enfants.

 

Illustration en direct des échanges de la table ronde, par Anna Lentzner

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