Des millions de personnes ont fui la guerre meurtrière qui déchire la Syrie depuis 7 ans, qui a causé 350 000 morts et des dizaines de milliers de blessés. Les filles ont un quotidien bien plus terrible que les autres, pourtant, elles rêvent d’une vie meilleure. Témoignages.
Traumatismes, déscolarisation, chômage et mariages forcés
« Mon rêve, c’est de devenir médecin, parce que j’ai envie d’aider ceux dans le besoin. Certains membres de ma famille ont disparu pendant la guerre, ils me manquent. J’espère vraiment qu’un jour on sera tous réunis et qu’on jouera ensemble à nouveau », raconte Iman, 7 ans.
La plupart des familles vivent dans une grande pauvreté, et sont touchées par des syndromes post-traumatiques, l’anxiété et la dépression.
Ceux et celles qui ont pu fuir le pays cherchent l’asile en Occident et tous cherchent des informations sur leurs proches disparus pendant la guerre.
« J’ai encore des cauchemars des scènes de violences atroces que j’ai vues. Parfois, mes enfants me voient pleurer et me demandent pourquoi je suis triste alors que nous sommes en sécurité à présent », témoigne Layla, 35 ans.
Les réfugiés syriens éprouvent aussi de grandes difficultés à retrouver un emploi ou à être à nouveau scolarisé pour les plus jeunes.
Les filles réfugiées sont particulièrement vulnérables de par leur âge et leur sexe. Leur éducation est bien plus souvent interrompue que celle des garçons, mariées tôt par leur famille contre un peu d’argent ou des vivres.
Malgré le danger du quotidien, elles rêvent d’une vie meilleure
« J’ai pu retourner à l’école grâce à Plan International », s’exclame Fatima, 14 ans
Plan International intervient auprès des familles de réfugiés et des filles dans les camps de Azraq et à l’est d’Amman, en Jordanie. Nous avons interrogé des filles et des adolescentes dans les camps sur leurs idéaux, leurs rêves les plus importants. Garder l’espoir d’un avenir meilleur les aident pour survivre dans un quotidien instable et extrêmement violent.
Les filles ont un quotidien bien plus terrible que les autres : les violences sexuelles sont bien plus nombreuses en période de conflit, et les viols se perpétuent comme arme de guerre pour briser les filles et leurs familles. Les filles qui se retrouvent seules, sans repères familiaux, sont encore plus vulnérables.
Afin de les aider à s’en sortir, Plan International leur offre des possibilités de formation professionnelle et d’apprentissage. Nous soutenons également la création de petits revenus à domicile pour les jeunes et les parents d’enfants vulnérables.
« Je n’ai été à l’école en Syrie que 2 ans, je n’ai pas encore appris à lire ou à écrire. Dans le camp de réfugiés d’Azraq, j’ai pu retourner à l’école grâce à Plan International. J’ai appris à me servir d’un ordinateur pour la première fois et je suis tombée amoureuse de l’informatique. On peut tout apprendre avec un ordinateur ! Je rêve de devenir une experte en informatique », explique Fatima, 14 ans.
Aider les enfants à retrouver une vie normale
« J’adore lire et découvrir des histoires, mais je n’ai aucun livre à moi. Je rêve de pouvoir avoir plein de livres à lire sur des sujets différents. A Homs, on avait une belle maison et assez de vivres pour tout le monde. Mes parents avaient peur qu’on se fasse sortir de force de chez nous. J’espère pouvoir vivre un jour en sécurité avec ma famille dans une maison avec des vrais lits », confie Asma, 9 ans.
En Jordanie, dans les camps de réfugiés à Azraq et à l’est d’Amman, Plan International travaille avec des partenaires locaux pour fournir des services de soins et de développement de la petite enfance dans les communautés qui accueillent des réfugiés syriens.
Dans des centres sûrs et protégés, les enfants les plus vulnérables reçoivent une éducation flexible et innovante, notamment les filles qui ont été retirées de l’école pour assurer des tâches ménagères, les enfants travailleurs et les enfants handicapés.
Soutenez nos actions pour les filles. Elles sont les plus vulnérables en situation d’urgence.
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