Au Burkina Faso, les multiples attaques perpétrées contre les civils engendrent des déplacements massifs de population à l’intérieur du pays. Plus d’un million de personnes ont été forcées de quitter leurs foyers pour fuir les violences. Parmi elles, on recense plus de 2000 enfants parrainés, sur les 50 000 enfants parrainés avec Plan International au Burkina Faso.
Une nuit que je n’oublierai jamais
Depuis le début de la crise en 2015, des villages ont été attaqués, des enseignants menacés et des écoles pillées. Sur environ 21 millions d’habitants, un million de Burkinabè ont dû fuir leurs foyers. Dont Larissa, 13 ans, parrainée avec Plan International, qui a vécu plusieurs mois dans un camp pour personnes déplacées.
La voix de Larissa tremble lorsqu’elle raconte la terrible nuit où ils ont dû fuir leur village. « Une nuit, nous avons entendu des coups de feu, mon père nous a envoyés nous cacher sur la colline. Nous ne pourrons jamais oublier« . Cette nuit-là, 9 personnes, toutes civiles, ont été tuées.
Toute la famille de Larissa a fui à Kongoussi, à une dizaine de kilomètres de là. Elle rejoignait des dizaines de milliers d’autres personnes qui se retrouvaient dans la même situation.
Tout le personnel de Plan International mobilisé
Dans les semaines qui ont suivi, la famille de Larissa a reçu de l’aide de Plan International, tout comme les autres familles d’enfants parrainés : de l’argent liquide pour couvrir les frais de santé ou construire un abri, des fournitures de base, du matériel de protection contre le COVID-19.
Selon Anasthase Ouédraogo, coordinateur du parrainage, l’objectif était de soutenir les enfants parrainés où qu’ils se trouvent. « Il était urgent et impératif pour Plan International de localiser les enfants parrainés afin de leur apporter une assistance. Tout le personnel de Plan International s’est mobilisé. Lorsqu’ils ont été retrouvés, une assistance leur a été fournie, ainsi qu’à leurs familles« .
6 années d’échange avec son parrain japonais
Grâce à Plan International, j’ai rencontré un ami japonais. Cela fait 6 ans que nous nous écrivons. Cela me rend heureuse
Après avoir passé quelques mois dans le camp de personnes déplacées de Kongoussi, Larissa et sa famille sont retournées dans leur village natal.
Dans sa maison, parmi les biens laissés intacts, Larissa a retrouvé des lettres de son parrain. « Grâce à Plan International, j’ai rencontré un ami japonais. Cela fait 6 ans que nous nous écrivons. Cela me rend heureuse. »
Assise à côté de sa mère et de sa tante, Larissa lit à haute voix la dernière lettre qu’elle a reçue de son parrain. « C’est le printemps au Japon. Le temps est plus chaud, mais la semaine dernière encore, il a neigé… »
Larissa a repris ses études
La principale préoccupation de Larissa était de poursuivre ses études : « A Kongoussi je ne savais pas si je pourrais un jour retourner à l’école. Lorsqu’un animateur de Plan International m’a annoncé qu’une école avait été construite pour les enfants déplacés, ça m’a redonné le sourire. »
En mars 2021, le village de Larissa a de nouveau été attaqué par des hommes armés venus kidnapper un habitant. Plan International a confirmé que tous les enfants parrainés de la communauté étaient sains et saufs et que leurs familles n’étaient pas affectées. Le parrain de Larissa, contacté par telephone, a été soulagé d’apprendre que sa filleule allait bien.
Sur les 1 121 960 personnes déplacées enregistrées au Burkina Faso au mois de février 2021, 54 % avaient moins de 14 ans, comme Larissa.
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