Ce samedi 14 août, un séisme de magnitude 7.2 a frappé le Sud-Ouest d’Haïti, causant plus de 300 morts et 1 800 blessés.

Eulalia Scutt, directrice nationale par intérim de Plan International en Haïti, a déclaré :
« Nous sommes très inquiets de l’impact de ce tremblement de terre. Des maisons et d’autres bâtiments ont été détruits dans de vastes étendues des départements de Grande-Anse, des Nippes et du Sud. Un bilan complet des dommages est encore en train d’émerger, mais les communautés sont dans un état d’anxiété élevé.»

Cette catastrophe survient alors qu’Haïti, l’un des pays les plus pauvres des Amériques, était déjà aux prises avec une situation politique extrêmement fragile, des services de santé mis à rude épreuve par le COVID-19 et une famine généralisée due à la flambée des prix alimentaires.

« Il y a une limite à ce que les communautés peuvent endurer, et il est important que nous nous assurions que les enfants soient soutenus émotionnellement.  Les services de protection pour les enfants ainsi que les soins et le soutien émotionnels doivent être une priorité. Nous avons appris d’expérience que les enfants, en particulier les filles, les femmes et les communautés les plus pauvres, sont les plus durement touché∙e∙s par de telles crises. Plus le pays est pauvre, plus l’impact est important. »

Nous sommes extrêmement préoccupés par les conséquences d’une nouvelle crise sur les filles et leurs familles.

Eulalia Scutt poursuit en expliquant : « Nous sommes dévastés par la nouvelle du tremblement de terre dans le sud d’Haïti. Plan International, qui travaille en Haïti depuis de nombreuses années, dispose d’un personnel expérimenté dans le pays. Nous avons mis du personnel supplémentaire en attente pour compléter les efforts de nos équipes sur le terrain. Nous surveillons la situation et travaillons d’urgence pour évaluer les besoins, et nous nous tenons prêts à apporter notre soutien, notamment aux filles et à leurs familles. »

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