Le constat est alarmant : 12 millions de filles sont mariées chaque année et 4,1 millions de filles risquent d’être victimes de mutilations génitales féminines. Les violences sexistes et sexuelles faites aux filles et aux femmes ne cessent d’augmenter partout dans le monde. Mais, qu’est-ce que lutter contre ce fléau ? Découvrez comment nous agissons contre ces violences et pour obtenir l’égalité entre filles et garçons à travers le monde. 

Plan International agit contre les violences sexistes et sexuelles

Les violences sexistes et sexuelles : des fléaux mondiaux

Cette année encore, Plan International France se joint au collectif #NousToutes une marche nationale contre les violences sexistes et sexuelles, samedi 23 novembre 2019. 

A travers le monde, c’est non seulement la vie des filles et des femmes qui est en péril mais l’accès à leurs droits fondamentaux.

De plus, les violences sexistes et sexuelles constituent un frein majeur à l’émancipation des filles. Elles les maintiennent dans une situation d’inégalité face aux hommes et les privent de leur possibilité d’étudier, de travailler, de s’exprimer et de prendre librement des décisions qui les concernent.

A travers le monde, l’ONG Plan International agit pour mettre fins aux violences telles que :

Avec nos programmes, nous aidons les filles et les jeunes femmes à connaitre leurs droits et à prendre confiance en elles pour s’opposer aux violences. Nous luttons contre les pratiques traditionnelles néfastes (comme l’excision ou les mariages forcés) et protégeons les filles qui y sont exposées.

Nous menons des actions de sensibilisations dans les communautés et des campagnes d’information contre les violences sexistes. Nous appuyons également les jeunes filles, à travers des clubs, pour qu’elles deviennent elles-mêmes actrices du changement. 

Les violences de genre à l’école

Les dangers ne s’arrêtent pas à la porte de l’école. Dans le monde, 246 millions d’enfants sont victimes chaque année de violences à l’école ou sur le chemin de l’école.


Les filles sont exposées aux violences physiques ou psychologiques de camarades ou d’enseignants. Les stéréotypes de genre, le manque de lois, mais aussi le manque de moyens, notamment pour installer des toilettes sûres et non-mixtes, renforcent ce phénomène. 

Quand l’école n’est pas un lieu sûr, le droit des filles à l’éducation n’est pas assuré. En plus des souffrances, risques de grossesses précoces ou de maladies sexuellement transmissible, ces agressions mènent également au décrochage scolaire.

Au Togo, une élève, violée par son enseignant, raconte : « Je me sens très mal. Je pleure tout le temps, je n’arrive plus à me concentrer à l’école… J’ai été à deux doigts de me suicider. »,  

Plan International met en place des mécanismes de protection et facilite les signalements et la prise en charge des victimes.

Nous formons le personnel éducatif sur les instruments juridiques à saisir, l’égalité de genre et la protection de l’enfant.

Nous sensibilisons les élèves et leurs parents, les enseignant·e·s et les autorités locales afin d’encourager la mobilisation contre ces pratiques et de faire évoluer les mentalités. Nous voulons éliminer les représentations stéréotypées et les rapports de domination qui légitimisent la violence envers les filles.

Au Sénégal, dans les écoles où nous intervenons, 75 % des filles savent maintenant comment réagir et qui alerter en cas de violences. 

Rendre les villes plus sûres pour les filles

lutte contre harcelement sexuel egypte

Alors que plus de la moitié de la population mondiale vit en zone urbaine, les filles et les femmes sont confrontées quotidiennement à des risques de harcèlement sexuel, d’agressions ou d’enlèvements dans les villes.

« Dans les espaces publics, nous sommes souvent importunées, même agressées par des adolescents et des hommes. Ils trainent en bande dans les rues, près des toilettes publiques, des écoles et dans les parcs. Ils harcèlent les filles. Et la nuit, c’est pire. » Seema, 14 ans, en Inde.

Face à ces risques, Plan International mène un programme pour rendre les villes plus sûres, responsables et inclusives pour les adolescentes.

Les programmes de Plan International m’ont rendue plus confiante, cela m’aide à réagir en cas de problème

Nous voulons que les filles puissent se déplacer librement, qu’elles aient un meilleur un accès aux espaces publics, une participation active et significative dans la gouvernance urbaine.

Nous permettons aussi aux filles de discuter des problèmes auxquels elles sont confrontées. Il faut que les filles soient écoutées et leurs avis pris en compte dans les décisions qui les concernent.

Les équipes de Plan International apprennent aux filles à se protéger – et protéger les autres – du harcèlement sexuel. Elles doivent se déplacer sans crainte dans l’espace public qui leur appartiennent tout autant qu’aux garçons et aux hommes.

« Les programmes de Plan International m’ont rendue plus confiante, ce qui m’aide à réagir en cas de problème, alors qu’avant je n’osais pas. Il a également conduit de nombreux garçons et hommes de ma communauté à se comporter de manière responsable et à respecter les filles. »

source chiffres : OMS, 2017

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