Cette résolution souligne habilement les liens entre le mariage précoce et forcé des enfants et le développement durable. Elle permet de mettre en avant l'importance de l'éducation comme levier principal pour mettre fin à cette pratique. Elle aborde de nombreuses problématiques complexes qui se jouent autour du mariage précoce et forcé, et met en lumière l'importance d'intégrer cette pratique aux objectifs de développement durable post-2015
L'éducation des filles : une priorité pour lutter contre le mariage forcé des enfants
Selon les dernières statistiques près de 41 000 jeunes filles de moins de 18 ans sont mariées dans le monde chaque jour. Si la tendance actuelle se poursuit, plus de 140 millions de filles seront mariées d'ici à 2020. En somme, une jeune fille sur trois sera mariée avant ses 18 ans.
Nous sommes extrêmement heureux et croyons que cette résolution constitue une base solide pour construire l'avenir. Au-delà du discours, cette résolution doit devenir un véritable moteur pour encourager les nations à agir et à protéger la vie des millions de filles concernées.
A ce titre, Plan International s'est fortement impliqué dans tout le processus de plaidoyer et de recherche de soutiens afin que cette résolution soit adoptée. Nigel Chapman, le directeur de Plan International a déclaré: « Le mariage des enfants est une violation des droits humains des enfants. Malgré le fait qu'il soit interdit par la Charte Internationale des Droits de l'Homme et par beaucoup de législations nationales, le mariage d'enfants continue de priver des millions de filles dans le monde de leur enfance. Il les oblige à quitter l'école, et les expose à des risques accrus de violence, d'abus, de maladies ou de décès. »