Le travail des enfants est un des principaux obstacles à leur éducation et leur développement. Employés domestiques ou dans des mines, enfants soldats, ouvriers agricoles, trieurs de déchets, victimes de prostitution… parmi les 152 millions d’enfants travailleurs dans le monde, 73 millions d’entre eux sont soumis aux formes de travail les plus dangereuses.
L’Organisation Internationale du Travail (OIT) définit le travail des enfants comme l’ensemble des activités qui les prive de leur enfance, altère leur potentiel et leur dignité, et portant préjudice à leur santé physique et psychique. Il s’agit d’un travail qui est dangereux pour le développement des enfants et compromet leur éducation.
160 millions d’enfants travaillent dans le monde, soit une augmentation de 8,4 millions d’enfants au cours des 4 dernières années. 79% d’entre eux seraient victimes des pires formes de travail (esclavage, utilisation dans les conflits armés, prostitution, tri des déchets, trafic de stupéfiants, travail dans les mines…). D’ici la fin de l’année 2022, 8,9 millions d’enfants supplémentaires seront astreints au travail en raison de la pandémie de COVID-19.
72% des enfants travaillent au sein de leur cellule familiale : travaux domestiques, exploitations agricoles etc. Plus d’1/4 des enfants de 5 à 11 ans et près de de la moitié des enfants de 12 à 14 ans astreints au travail en milieu familial effectuent des travaux susceptibles de nuire à leur santé, à leur sécurité ou à leur développement moral.
L’Afrique sub-saharienne est la région du monde la plus touchée : près d’1 enfant sur 4 est astreint au travail, soit 86,6 millions.
Pourtant, dans son article 32, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant de 1989, ratifiée par 192 pays, oblige ces États à protéger les enfants contre toute forme de travail : « les États parties reconnaissent le droit de l’enfant d’être protégé contre l’exploitation économique et de n’être astreint à aucun travail comportant des risques ou susceptible de compromettre son éducation ou de nuire à sa santé ou à son développement physique, mental, spirituel, moral ou social ».
Les facteurs du travail des enfants sont multiples :
Les répercussions du travail sur les enfants, et en particulier sur les filles, sont graves et impactent :
L’éducation
Les enfants travailleurs ne peuvent pas suivre une scolarité normale. Déscolarisés, ils sont privés de leur liberté de choisir leur avenir.
Les violences
Maltraitances, violences physiques et morales, agression voire exploitation sexuelle, les enfants sont vulnérables et sont exposés à de multiples formes de violences sur leur lieu de travail.
La santé
Les conditions de travail des enfants sont néfastes pour leur santé : ils peuvent se blesser avec des outils inadaptés à leur âge, subir les conséquences de la manipulation de substances toxiques, porter des charges lourdes qui nuisent à leur développement physique…
Le développement
Le travail des enfants forme une barrière contre leur développement et le développement économique et social de leurs communautés et de leur pays tout entier.
Depuis 1979, les équipes de Plan International mettent en œuvre dans nos pays d’intervention des programmes de lutte contre le travail des enfants, avec une approche globale et participative :
Plan International sensibilise et informe les familles sur les conséquences néfastes du travail pour leurs enfants. Les enfants eux-mêmes sont sensibilisés sur leurs droits avec, notamment, la mise en place de groupes de parole.
Plan International met en place des systèmes d’épargne et de crédits qui permettent aux familles de développer leurs activités, afin d’augmenter leurs revenus. Nous formons également les employeurs sur les lois du travail existantes afin qu’ils adoptent de bonnes pratiques et refusent l’emploi des enfants dans leur entreprise. Aussi, des actions de plaidoyer sont déployées afin d’influencer les politiques et législations nationales en lien avec le travail des enfants.
Plan International aide les enfants travailleurs à se réinsérer dans le système éducatif et leur apportons un soutien psychologique. Les enseignant·e·s sont également formé·e·s pour accompagner ces enfants dans leur retour à l’école et pour lutter contre les discriminations dont ils peuvent être victimes.
Nous menons le programme Child Labour de lutte contre le travail infantile, avec l’appui de l’Agence Française pour le Développement, pour sortir les enfants travailleurs des mines d’or et les réinsérer dans le système éducatif.
#MardiConseil 📻 »Liban: le calvaire des employées de maison africaines » À (ré)écouter @RFI : le reportage @NoePgnd sur le système de la Kafala qui contraint 300 000 femmes venues d’Afrique & d’Asie à l’exploitation domestique, forme d’esclavage moderne ➡️https://t.co/bAIpzDAFfJ https://t.co/3qokFNaIi4
Il y a 1 jour
#VendrediLecture 🔎La carte des révolutions féministes à lire dans le dernier numéro @deferlanterevue Salvador, Maroc, Colombie, Afghanistan…tour d’horizon des luttes & avancées pour les droits des filles & femmes et contre les violences de genre ➡️https://t.co/BNzQaxPFdH https://t.co/ldDaW2Kzmk
Il y a 5 jours
#MardiConseil 📺À voir sur @ARTEfr: le témoignage bouleversant de @fhalimata sur son excision à l’âge de 5 ans et sur son parcours de résilience 📢Il est urgent d’éradiquer cette pratique traditionnelle néfaste qui prive femmes & filles de leur droit ➡️https://t.co/BH1OxsOfyK https://t.co/wXoXTw445Q
Il y a 1 semaine
💬 «Par le sport, aider les filles à choisir leur vie» 👊 Pour lutter contre les discriminations de genre & accompagner les filles dans leur émancipation, l’ONG @PlanFrance met en œuvre le programme Championnes avec ses partenaires locaux @PlanIntlBenin @AFD_France @fifacom_fr https://t.co/RKFW31AGGp
Il y a 1 semaine