Défendons les droits des enfants

Malgré la ratification en 1989 de la Convention internationale des droits de l’enfant par 195 pays, les enfants doivent, aujourd’hui encore, faire face à des discriminations et des inégalités.

Une convention qui protège les droits des enfants

La Convention internationale des droits de l’enfant ratifiée en 1989 par 195 pays, dont la France, est le texte fondateur des droits des enfants à échelle mondiale.  Cette convention fédère alors les Etats signataires autour de la même volonté de reconnaitre et de protéger les droits fondamentaux des enfants. Les enfants sont alors reconnus comme sujets de droits.

En signant ce texte, la communauté internationale s’engage à reconnaître, mettre en œuvre et faire respecter les droits fondamentaux des enfants par tous les moyens en leur pouvoir.

La Convention s’articule autour de 4 principes : la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit à la vie, à la survie et au développement, ainsi que le respect de l’opinion de l’enfant.

Elle affirme un certain nombre de droits pour les enfants :

  • Au droit à la non-discrimination :  agir pour que tous les enfants, , quelle que soit leur religion ou leur pays d’origine.
  • Au droit d’exercer ses droits :apprendre aux enfants à connaitre leurs droits et à les faire respecter.
  • Au droit à la vie et au développement :  accompagner les enfants et leurs familles pour qu’ils puissent bénéficier d’une alimentation saine, et lutter contre les maladies, les épidémies et l’insalubrité.
  • Au droit de posséder un nom et une nationalité :  promouvoir pour que chaque enfant ait une existence légale et puisse faire respecter ses droits.
  • Au droit d’être protégé contre les mauvais traitements :lutter pour mettre fin à toutes les formes d’exploitation dont restent victimes les enfants.
  • Aux droits de l’enfant réfugié :veiller à faire respecter les droits des enfants, particulièrement en situation d’urgence où les enfants, en particulier les filles, sont souvent les plus menacés.
  • Au droit à l’éducation : sensibiliser les communautés à l’importance de l’éducation pour l’émancipation des enfants et le développement de la société.

Les barrières aux droits des enfants

Malgré plus de 30 ans d’existence de la Convention internationale des droits de l’enfant, les droits des enfants sont toujours bafoués à travers le monde. Les enfants, en particulier les filles, demeurent victimes des pires formes d’abus et de violences, qui entraînent de lourdes conséquences sur leur avenir. Exploitation, esclavage, mariage forcé, violences… sont autant de fléaux qui privent les enfants de leurs droits.

160 millions d’enfants étaient astreints au travail dans le monde en 2020, soit près d’1 enfant sur 10 (contre 152 millions en 2017). Plus de la moitié d’entre eux seraient forcés aux pires formes de travail, telles que l’esclavage, l’utilisation dans les conflits armés, la prostitution, le trafic de stupéfiants, ou encore le travail dans les mines. Ces conditions constituent, pour les enfants, un traumatisme aussi bien physique que psychologique, et les privent de leur liberté de choisir leur avenir.

 

Chaque année, plus de 12 millions de filles sont mariées de force. Privées de leur droit à l’enfance et à l’éducation, elles n’ont pas de perspectives d’avenir et sont maintenues dans des conditions d’impuissance, de génération en génération.

120 millions de filles sont confrontées aujourd’hui encore aux violences sexuelles dans le monde. Ces violences constituent un frein important aux droits des enfants, et en particulier des filles, les empêchant de vivre librement, en sureté, et de s’émanciper. Ces violences ont très souvent de lourdes répercussions sur leur santé mentale et physique.

258 millions d’enfants et de jeunes ne sont toujours pas scolarisé·e·s, soit 1 enfant sur 5 dans le monde. La pauvreté, la difficulté d’accès aux écoles, les violences en milieu scolaire, les discriminations et les conflits constituent les principaux freins qui privent les enfants d’école. Non scolarisés, les enfants ne pourront pas s’émanciper et briser le cercle de pauvreté auquel ils font face.

Le manque de nourriture, d’eau potable, de soins et de mauvaises conditions d’hygiène augmentent les risques des enfants d’attraper des maladies ainsi que leur risque de mortalité. À l’échelle mondiale, plus de 75 millions d’enfants de moins de 5 ans souffrent d’un retard de croissance.

Notre combat pour les droits des enfants

Dans tous les programmes proposés, les enfants et les jeunes sont encouragé·e·s à revendiquer leurs droits, à la maison, à l’école, dans leurs communautés et auprès des autorités de leur pays.

Pour sensibiliser les autorités locales et nationales aux droits des enfants, des programmes d’accompagnement sont mis en place pour renforcer leurs compétences dans la mise en œuvre de politiques publiques et de programmes spécifiques.

En s’engageant à faire respecter les droits des enfants, Plan International favorise un développement durable, bénéficiant à des sociétés et aux générations futures.

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