L’accès à l’éducation

L’éducation est un véritable levier d’émancipation pour les filles à travers le monde. Plan international se bat pour que chaque fille connaisse ses droits, pour que toutes les filles puissent apprendre à lire et écrire, qu’elles aient accès à des études de qualité pour qu’elles puissent s’émanciper et, par la suite, exercer le métier de leur choix.

Des barrières à l’accès des filles à l’éducation

Encore aujourd’hui, 118, 5 millions de filles entre 7 et 17 ans sont privées d’éducation. Cette difficulté d’accès à l’éducation est causée par plusieurs freins d’ordres social, financier, ou encore idéologique. Parmi ces barrières :

Dans de trop nombreux pays, une fille est souvent considérée comme un fardeau. De fait, certaines familles renoncent à les scolariser, choisissant plutôt de les marier ou de les faire travailler.
La contribution aux frais scolaires peut aussi être un frein à leur scolarité, et une famille ayant peu de moyens financiers consacrera ses maigres ressources à l’éducation et à la formation du fils, considéré comme un investissement et non une dépense.

Dans certaines sociétés, l’éducation des filles n’a pas de sens car elle va à l’encontre du rôle qui leur est dévolu dans la société : se marier tôt et élever des enfants. Les filles qui ont l’opportunité d’aller à l’école sont la majorité du temps également contraintes aux tâches ménagères. Cela représente une charge supplémentaire s’interposant entre elles et leur éducation.

L’insécurité et les violences sexistes et sexuelles que peuvent subir les filles à l’école ou sur le chemin de l’école les empêchent de suivre correctement les cours dispensés au sein d’un lieu sûr. Ce contexte amène souvent les parents à retirer leurs filles de l’école.

Lorsqu’une fille scolarisée se marie tôt, elle quitte l’école et n’a aucune autonomie en ce qui concerne sa santé, son corps, son bien-être et celui de ses enfants. Elle ne pourra pas non plus apprendre un métier ou être indépendante financièrement.

Conséquences des mariages précoces, des violences sexuelles, et des difficultés d’accès à la contraception et à l’avortement, les grossesses précoces contraignent les adolescentes à quitter l’école.

La scolarité a beau être obligatoire, beaucoup de familles l’ignorent et/ou enfreignent la loi, et cette violation est si répandue dans certains pays que les poursuites sont rares.

L’éducation des filles, un facteur d’émancipation et de développement

Permettre à toutes les filles de comprendre l’importance de leur éducation est un premier pas pour limiter les différentes formes d’abus. Les filles scolarisées seront aussi plus sensibles à l’éducation de leurs propres enfants.

Mettre en place une sensibilisation aux discriminations envers les filles dès le plus jeune âge augmente les chances de changer les mentalités sur le long terme. L’école apprend aux filles que leurs voix comptent et qu’elles méritent d’être entendues !

Aussi, chaque année passée par une fille à l’école augmente son futur revenu de 10 à 20 %. Ainsi grâce à la scolarisation systématique des filles, un pays peut augmenter son produit intérieur brut (PIB) en moyenne de 3 %. Ainsi, la non-éducation des filles est une véritable entrave au développement social, économique, et politique des pays.

« Il n’existe aucun instrument de développement plus efficace que l’éducation des filles. Si nous voulons que nos efforts aboutissent à la construction d’un monde en meilleure santé, plus pacifique et équitable, les classes du monde doivent être remplies de filles aussi bien que de garçons. »

Kofi Annan, ex-Secrétaire général des Nations unies

Levons les freins à l’éducation des filles !

Pour défendre l’accès à l’éducation des filles, Plan International met en place un environnement :

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