Défendons les droits
de tous les enfants

Les filles, et plus largement les enfants, doivent pouvoir réaliser pleinement leur potentiel au sein de sociétés qui respectent leurs droits : droits de grandir en bonne santé, de suivre une éducation de qualité ou encore d’être protégées contre toute forme de violence.

Une convention qui protège les droits de l’enfant

La Convention internationale des droits de l’enfant ratifiée en 1989 par 196 pays, dont la France, est le texte de référence des droits de l’enfant à échelle mondiale. Cette convention fédère alors les Etats signataires autour de la même volonté de reconnaître et de protéger les droits fondamentaux des enfants. Les enfants sont alors reconnu·es par ce texte comme sujets de droits.

En signant cette convention, la communauté internationale s’engage à mettre en œuvre et faire respecter les droits fondamentaux des enfants par tous les moyens en son pouvoir.

La Convention s’articule autour de 4 principes : la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit à la vie, à la survie et au développement, ainsi que le respect de l’opinion de l’enfant.

Elle affirme un certain nombre de droits pour les enfants et implique une ligne de conduite à suivre :

Le droit à l’éducation

Bien que le droit à l’éducation soit internationalement reconnu, de très nombreux enfants n’y ont pas accès. Or, l’éducation est le principal pilier du développement et la clé d’un avenir meilleur.

Face à cette réalité, Plan International a inscrit l’éducation des enfants parmi ses 4 domaines d’action prioritaires.

Les barrières aux droits de l’enfant

Malgré plus de 30 ans d’existence de la Convention internationale des droits de l’enfant, les filles, et plus largement les enfants, demeurent victimes des pires formes d’abus et de violences, qui entraînent de lourdes conséquences sur leur avenir.

120 millions de filles sont confrontées aujourd’hui encore aux violences sexuelles dans le monde. Ces violences constituent un frein important aux droits des filles, les empêchant de vivre librement, en sureté et de s’émanciper. Ces violences, comme les mutilations génitales féminines qui nuisent gravement et durablement à la santé des filles, ont très souvent de lourdes répercussions sur leur santé mentale et physique.

Faute de moyens et à cause de tabous liés à la sexualité, les enfants et les jeunes reçoivent peu, voire pas d’éducation sexuelle et reproductive. L’éducation à la sexualité est un droit fondamental qui permet aux enfants et aux jeunes de décider pour leur corps et de choisir leur avenir.

Chaque année, plus de 12 millions de filles sont mariées de force. Privées de leur droit à l’enfance et à l’éducation, elles n’ont pas de perspectives d’avenir et sont maintenues dans des conditions d’impuissance, de génération en génération.

258 millions d’enfants et de jeunes ne sont toujours pas scolarisé·es, soit 1 enfant sur 5 dans le monde. La pauvreté, la difficulté d’accès aux écoles, les violences en milieu scolaire, les discriminations et les conflits constituent les principaux freins qui privent les enfants d’école. Non scolarisé·es, les enfants ne pourront pas s’émanciper et briser le cercle de pauvreté auquel ils font face.

160 millions d’enfants étaient astreint·es au travail dans le monde en 2020, soit près d’1 enfant sur 10. Plus de la moitié d’entre eux seraient forcé·es aux pires formes de travail, telles que l’esclavage, l’utilisation dans les conflits armés, la prostitution, le trafic de stupéfiants ou encore le travail dans les mines. Ces conditions constituent, pour les enfants, un traumatisme aussi bien physique que psychologique et les privent de leur liberté de choisir leur avenir.

Le manque de nourriture, d’eau potable, de soins et les mauvaises conditions d’hygiène augmentent le risque des enfants de contracter des maladies, voire de mourir précocement. À l’échelle mondiale, plus de 75 millions d’enfants de moins de 5 ans souffrent d’un retard de croissance à cause de la malnutrition.

Notre combat pour les droits de l’enfant

Les enfants sont encore largement traité·es comme des sujets passifs et non comme acteurs de décisions qui les concernent. C’est pourquoi, dans tous les programmes proposés par Plan International, les enfants et les jeunes sont encouragé·es à revendiquer leurs droits, à la maison, à l’école, dans leurs communautés et auprès des autorités de leurs pays.

Notre combat pour les droits de l’enfant se déploie au travers d’actions ciblées :

Le développement et le suivi des programmes

Plan International développe des programmes là où les enfants en ont le plus besoin. Ces programmes ont pour but de garantir le respect des droits des enfants, à travers une éducation inclusive et de qualité, leur protection ou encore l’amélioration de leur accès aux soins de santé.

La mise en place d’actions de sensibilisation

Plan International sensibilise sur les enjeux liés à la protection de l’enfance auprès des familles, des communautés et des pouvoirs publics. Pour sensibiliser les autorités locales et nationales aux droits de l’enfant, des programmes d’accompagnement sont mis en place afin d’encourager la mise en œuvre de politiques publiques spécifiques.

La mise en place d’actions de plaidoyer

Plan International agit par le plaidoyer en faveur de l’évolution des normes sociales discriminatoires qui perpétuent les inégalités auxquelles font face les enfants, en particulier les filles.

La création d’espaces de dialogue

Plan International met en place des espaces de dialogue réservés aux enfants et aux jeunes, tels que les conseils d’enfants, pour les écouter et développer leur capacité à s’exprimer.

L’action de Plan International contribue, dans ce domaine, à atteindre 4 des Objectifs de Développement Durable de l’Organisation des Nations unies :

En s’engageant à faire respecter les droits fondamentaux des enfants, Plan International œuvre pour garantir un développement plus juste et durable, bénéficiant à l’ensemble des communautés et aux générations futures.

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