« J’ai toujours aimé les voitures, j’adore sentir la montée d’adrénaline que procure la vitesse. Je veux comprendre leur fonctionnement, étudier les moteurs… », explique Edith, 16 ans, qui suit une formation en mécanique en machineries lourdes avec le soutien de Plan International.

 

La mécanique n’est pas réservée aux garçons

C’est à 12 ans qu’Edith a compris ce qu’elle voulait faire plus tard lors d’une visite à ses grands-parents. Elle était à la fois ébahie et excitée par les voitures qui passaient devant chez eux. « La vitesse à laquelle les voitures peuvent aller est impressionnante. Je trouve cela grisant ! »

Les voitures qui l’impressionnent le plus, ce sont les Formules 1 : « J’adore voir la réaction des pilotes, deviner la tension lorsqu’ils accélèrent, et leur concentration aussi. »

Lorsque l’occasion s’est présentée de participer au projet de Plan International en collaboration avec le constructeur automobile Hyundai, elle n’a pas hésité, elle a candidaté !

Cette formation professionnelle vise à donner des compétences en mécanique automobile à des jeunes de 16 à 24 ans, en particulier à des jeunes femmes, souvent exclues de l’industrie automobile.

Cela m’a donné confiance en moi

Le premier jour, Edith et ses camarades de classe ont été encouragé·e·s à partager leur expérience à l’école et à dire pourquoi elles et ils étaient intéressé·e·s par cette formation : « J’ai bien aimé, cela m’a donné confiance en moi. Et puis, j’étais contente de ne pas être la seule fille parce que, sinon, j’aurais été intimidée », dit-elle avec un sourire.

« Nous avons tous et toutes pour objectif d’améliorer notre avenir et celui de notre communauté. Nous analysons toutes sortes de stéréotypes sur les femmes ainsi que les schémas de carrière traditionnels. Nous en discutons librement en n’hésitant pas à les remettre en cause ».

« Briser les stéréotypes a pour conséquence de prévenir les abus, les viols et la violence. Nous apprenons à nous accepter, à oublier le machisme et l’idée que les femmes sont inférieures ».

Edith et ses camarades ont été également informé·e·s sur les droits sexuels et reproductifs, les méthodes contraceptives et ont appris des techniques pour renforcer leur estime de soi.

Mon père m’a dit « Vas-y ! »

« Maintenant, j’ai le droit de sortir et de jouer au football. »

Quand elle aura terminé sa formation à la mécanique automobile, Edith veut se spécialiser en machinerie lourde. Elle pense que ce sera un atout supplémentaire pour trouver du travail. Elle veut également créer son propre atelier et convaincre les autres qu’elles et ils aussi peuvent y arriver.

Edith explique que ses frères et son père avaient des rôles différents de ceux des filles et de sa mère, mais que maintenant les choses ont changé. « Pour le ménage et la cuisine, nous alternons. J’ai le droit de sortir et de jouer au football alors qu’avant, mes parents pensaient le football était réservé aux garçons. Maintenant, je peux sortir comme je veux. »

Ce changement à la maison a coïncidé avec l’admission d’Edith à la formation : « Mes parents étaient contents. Ma mère avait des doutes au début, mais mon père m’a dit : « Si tu le veux vraiment, vas-y ! Je ne sais pas ce que tu feras, mais je sais que tu le feras ».

 

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