Depuis la mi-octobre 2018, plus de 7 200 Honduriens ont quitté leur pays pour se rendre aux États-Unis via le Guatemala et le Mexique. Parmi eux, 2 377 enfants qui sont particulièrement vulnérables et susceptibles d’être victimes de négligence et de violences. Plan International appelle à les protéger, avec une attention accrue pour les filles.

14 000, c’est le nombre total de migrants honduriens qui ont quitté leur pays cette année. A pied, en camion ou en train, ils ont parcouru des milliers de kilomètres en espérant pouvoir rejoindre les Etats-Unis.

L’ONG Plan International est particulièrement préoccupée par la situation des enfants qui vivent dans des camps de fortune et dans des conditions précaires. Ils sont exposés à un risque accru de violence, de maltraitance, d’exploitation et de négligence. Les filles et les jeunes femmes demeurent particulièrement vulnérables, confrontées à des risques particuliers en raison de leur âge et de leur sexe.

Risque de séparation

Les états doivent utiliser une approche fondée sur les droits humains dans leurs politiques de migration

A chaque passage de frontière, des enfants et des adolescent·e·s sont séparé·e·s de leurs parents.

Et pourtant, comme le précise Belinda Portillo, directrice nationale de Plan International au Honduras « Ces enfants et ces jeunes doivent voir leurs droits respectés, quel que soit leur statut migratoire ou les motifs de leur déplacement. Ainsi, nous appelons les gouvernements du Guatemala, du Mexique et des États-Unis à veiller à ce qu’en aucun cas un enfant soit séparé de sa famille. Et à utiliser une approche fondée sur les droits humains dans l’établissement de leurs politiques de migration.
Ils doivent veiller à ce que leurs politiques migratoires prennent en compte le genre et l’âge des enfants, et notamment les besoins spécifiques des filles et des adolescentes et les risques accrus auxquelles elles sont confrontées.
» 

Soutien aux femmes et aux enfants qui rentrent au Honduras

La réponse de Plan International à cette crise s’est focalisée sur les femmes et les enfants non accompagné·e·s qui rentrent au Honduras. Notre ONG leur fournit un soutien médical et psychosocial, et les aident, le cas échéant, à assurer leur retour dans leurs communautés.

1 107 des personnes sont retournées dans leur pays, dont 126 filles et garçons. Depuis 2014, plus de 42 000 enfants et jeunes migrants sont rentrés au Honduras.

« Nous restons déterminés à suivre de près cette situation de crise de déplacement. Nous continuerons à travailler avec les États, les organisations de la société civile et les Nations unies pour fournir une assistance humanitaire aux enfants déplacé·e·s et à leurs familles », a déclaré Deborah Cobar, directrice nationale de Plan International au Guatemala. 

« Des solutions urgentes sont nécessaires pour garantir leur survie et leur bien-être. »  

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