Lundi 6 novembre 2017 s’ouvre la COP23, la conférence mondiale sur le réchauffement climatique. A cette occasion, l’ONG Plan International rappelle que les enfants, en particulier les filles, sont les premières victimes du changement climatique et qu’il est urgent d’agir.

Deux ans après l’accord de Paris sur le climat à la COP21, la conférence sur le réchauffement climatique, la COP23, se tiendra à Bonn en Allemagne du 6 au 18 novembre et sera sous la présidence du premier ministre des îles Fidji. Elle sera déterminante face au réchauffement climatique toujours plus préoccupant mettant en danger des populations du monde entier;

Les gouvernements vont évaluer les progrès réalisés et ceux qui restent à accomplir d’ici 2018, l’année fixé par les accords de Paris pour atteindre leurs objectifs.

Plan International sera présent avec une délégation d’enfants venus de plusieurs pays pour faire entendre leur voix.

En effet, les droits des enfants, particulièrement ceux des filles, doivent être respectés et pris en considération lors de l’élaboration des décisions et leur mise en œuvre.

Les enfants, surtout les filles, sont les plus sensibles aux changements climatiques.

Ce sont ceux et celles qui y ont le moins contribué mais qui en subissent les conséquences. Ils seront confrontés à l’énorme tâche de trouver des solutions pour l’adaptation et l’atténuation des impacts du changement climatique sur leur vie et sur leur territoire.

Les enfants des communautés les plus pauvres sont les plus durement touchés par le changement climatique, ils ont le moins de ressources pour y faire face.

Le changement climatique a déjà des répercussions sur ces enfants contraints de fuir leur région exposée à des probables conséquences du changement climatique (catastrophe naturelle, sécheresse…) : augmentation de la malnutrition, des maladies, de la pauvreté, des abandons scolaires, des problèmes de sécurité…

C’est également une menace pour les filles et l’égalité des sexes.

Les filles, et en particulier les adolescentes, sont particulièrement exposées à la violence et à l’exploitation pendant des situations de crise humanitaire (viols, violences sexuelles, maltraitance, grossesses précoces, mariage forcé, traite).

Elles auront aussi plus de mal à aller à l’école et faire des études pour prendre une vraie place dans la société.

Plan International rappelle à toutes les parties prenantes de la COP23 qu’il est urgent d’agir pour et avec les enfants.

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