Malgré les progrès réalisés pour parvenir à l’égalité filles-garçons, les filles continuent d’être sous-représentées dans le champ scientifique. L’UNESCO estime que moins de 30 % des chercheurs dans le monde sont des femmes. C’est pourquoi Plan International se mobilise pour encourager les filles à développer leurs compétences scientifiques.

Pour une meilleure accessibilité aux matières scientifiques

Afin d’inciter les filles en Equateur à développer leurs compétences scientifiques et les encourager à considérer la science et la technologie comme des choix possibles de carrière, 80 filles de la ville de Guayaquil ont récemment participé au programme « Futures scientifiques » mené par Plan International et ses partenaires Ajá Science Park et National Polytechnic Université.

Lors de ce cours, les élèves ont appris les mathématiques, l’ingénierie, la physique, la chimie et la biologie en participant à des activités amusantes qui leur ont permis de se familiariser avec les sujets, dans un environnement décontracté et convivial. Les exercices initient les filles aux sciences par l’expérimentation et le jeu, la promotion du raisonnement logique, la résolution de problèmes et l’innovation.

« Nous avons fait beaucoup d’expériences. J’ai pu voir au microscope qu’il y avait des microbes dans l’eau. Et j’ai aussi compris que je ne devais pas utiliser ou me baigner dans de l’eau sale parce qu’il y a plein de bactéries qui pouvaient me transmettre des maladies », explique Darly, 9 ans.

À l’école, mes matières préférées sont la science et les langues. J’aimerais être une scientifique parce que je veux étudier tous les virus et bactéries du monde pour sauver des vies. 

Inciter les parents à soutenir leurs filles

C’est souvent le manque de soutien parental et les normes sociales et culturelles qui empêchent les filles de poursuivre leurs études dans le domaine des sciences. Ainsi, au sein du programme, 70 parents et tuteurs sont inclus. Ils ont pris part à des ateliers sur les mathématiques, l’égalité de genre et la communication pour apprendre comment valoriser leurs enfants et guider leur carrière.

« C’est la première fois que nous travaillons avec des pères, des mères et des grand-mères. Quand ils rentrent à la maison, les enfants continuent à se poser des questions et il est important que les parents continuent à stimuler leur désir d’apprendre », explique Vanessa Salazar, directrice du parc scientifique d’Ajá.

Angela Hidalgo de Plan International Equateur ajoute: « Nous avons réalisé l’importance d’avoir le soutien des parents et nous espérons qu’après la formation, ils donneront à leurs filles leur accord pour qu’elles choisissent des études scientifiques, si elles le souhaitent. »

Pousser les filles au bénéfice de la planète toute entière

Combler le fossé entre les filles et les garçons dans la science est essentiel pour relever les grands défis mondiaux. C’est également un enjeu crucial pour atteindre les Objectifs de Développement Durable fixés à l’Agenda 2030 de l’ONU :

« Cette initiative, mise en œuvre en partenariat avec une institution universitaire de premier plan, nous invite à réfléchir sur les opportunités futures pour les filles et démontre l’importance de l’accès à l’éducation et à la technologie pour atteindre l’équité et l’égalité des sexes. » précise Vivianne Almeida, Chef d’unité du programme Guayas de Plan International.

La recherche montre que les élèves décident dès la 2e année s’ils ont des compétences et du goût pour les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques. Pour attirer davantage de filles, nous avons besoin d’un effort de collaboration entre enseignants, districts scolaires et fonctionnaires, fondations privées et des organisations corporatives.

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