Développer avec les acteurs locaux des systèmes éducatifs de qualité, contribuer à la formation des jeunes et en particulier des filles aux métiers d’avenir et créer les conditions d’une véritable inclusion économique favorisant l’égalité des sexes, sont les priorités de Plan International France. Deux exemples, au Cameroun et en Égypte, illustrent par leurs résultats la pertinence de cette stratégie.

Ouvrir le champ des possibles aux jeunes Camerounaises 

Au Cameroun, dans l’arrondissement de Yaoundé 2 (300 000 ha) en périphérie de la capitale, Plan International France mène depuis 2010 une action en profondeur pour promouvoir une scolarisation de qualité pour les jeunes (programme AVENIR), développée avec bon nombre d’acteurs locaux (ministères, commune et tissu associatif) pour imaginer des solutions adaptées aux réalités des communautés et assurer une sensibilisation des populations, des secteurs éducatif et privé.

D’ici mai 2023, 720 000 € seront investis dans la mise en œuvre d’actions de soutien scolaire à 8 000 élèves du primaire et du collège, dont 4 200 filles. En partenariat avec les entreprises locales, une centaine de jeunes, dont 70 filles, bénéficieront d’une insertion économique grâce à l’apprentissage de métiers porteurs. L’occasion d’ouvrir aux filles le champ des possibles avec de nouvelles filières et de nouveaux métiers, alors qu’elles sont souvent cantonnées aux tâches domestiques. 

Un accompagnement post-formation d’une durée d’un an complètera le dispositif, pour faciliter leur transition vers l’emploi (placement en stage, appui financier ou matériel à l’installation, formations complémentaires en entrepreneuriat). Une prise en charge des frais de scolarité, des bourses d’encouragement, ou des dotations transport seront également proposées aux bénéficiaires. 

Le programme AVENIR 2 repose sur une mobilisation du corps enseignant formé aux problématiques de l’égalité de genre, ainsi que du réseau des ancien·ne·s bénéficiaires érigé·e·s en exemples auprès des plus jeunes. Avec des objectifs ambitieux à la clé :

Renforcer la place des femmes dans l’économie égyptienne

En Égypte, 38,8 % des jeunes femmes sont sans emploi et peinent encore à se faire une place dans la vie économique. Pourtant selon le FMI leur plus large implication permettrait un bond de 34 % du PIB. Un atout que le programme TAMKEEN entend bien faire fructifier en favorisant leur autonomisation aussi bien dans le cadre du travail salarié que dans celui de l’entrepreneuriat.

En Egypte, 38% des jeunes femmes sont sans emploi

 Après un premier volet réussi entre 2014 et 2017 (taux d’emploi de 80 % des bénéficiaires à l’issue des formations), Plan International France a relancé le dispositif sur une nouvelle période de 3 ans qui s’achèvera en juillet prochain. Le Caire, Alexandrie et Assiout ont été choisies pour accueillir ce programme qui comprend des formations professionnelles axées sur les besoins identifiés du marché, pour renforcer en priorité l’employabilité des filles et du coaching pour faciliter leur insertion dans le monde du travail.  

2 000 jeunes (dont 70 % de femmes) vont ainsi acquérir des compétences de savoir-faire et savoir-être qui augmenteront leurs chances de trouver un emploi lors de forums dédiés. Les candidates à la création d’entreprise, bénéficient d’un accompagnement ciblé facilitant les liens avec les institutions financières pour amorcer leur activité. 

Les jeunes sont impliqué·e·s à chaque étape au travers d’ateliers offrant la possibilité d’exprimer leurs besoins et de faire des choix éclairés sur ce qui peut leur convenir. Grâce à cette action favorisant l’émergence d’un environnement propice à l’égalité des genres, les jeunes filles retrouvent de nouvelles perspectives.

Suivez-nous

Sur Instagram